• L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952

     L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952

    C’est un film qui a fait beaucoup pour la célébrité psthume de Mankiewicz. Cette histoire d’un espion travaillant pour essentiellement ceux qui le paient, et non par conviction politique, permettait en effet le développement de nombreuses figures ironiques. A Commencer par Le « héros » Diello qui cherche à prendre sa revanche sur la vie, mais aussi en ce qui concerne les services secrets britanniques qui ne savaient guère se protéger, et pour suivre les Allemands qui ne savaient pas exploiter les renseignements qu’il leur fournissait. C’est un film d’espionnage, mais sans doute plus encore un film sur le mensonge et la manipulation par le langage. Le scénario est basé sur l’ouvrage de Moyzisch qui eut un retentissement international. Moyzisch se présentait comme l’officier traitant de Diello, et donc à même de révéler les dessous des cartes. Mais dans la réalité, cet espion curieux s’appelait Elyeasa Bazna, il était valet de chambre à l’ambassade d’Angleterre en Turquie, un peu escroc, d’une nationalité incertaine, et lui-même écrira un autre ouvrage pour corriger celui de Moyzisch dans un sens plus flatteur pour lui. Il publiera I was Cicero en 1961 chez Harper & Row, bien après que le film de Mankiewicz soit sorti, bénéficiant ainsi du succès du film sous prétexte de corriger certaines erreurs du livre de Moyzisch. L’ouvrage de ce dernier avait fait un scandale, avec question au Parlement britannique, parce qu’il révélait des failles énormes dans le fonctionnement des services d’espionnage anglais qui avaient eu longtemps la réputation d‘être les meilleurs du monde. C’était un signe supplémentaire de la décadence du Royaume dont les colonies s’émancipaient à vue d’œil, mais cela mettait aussi en doute la conduite de la guerre contre les nazis. Pour dire la vérité l’exactitude des faits rapportés dans 5 Fingers n’a pas d’importance. Et il faut prendre le film de Mankiewicz pour un film de fiction, développant un caractère singulier, dans le contexte particulier de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une des dominantes de la filmographie de Mankiewicz est le mensonge, le plus souvent couvert par des bavardages destinés à rehausser la personnalité de celui qui les profère. C’est la base de la manipulation. Ajoutons un détail des plus curieux, le producteur du film, Otto Lang, était le moniteur de ski de la femme de Darryl F. Zanuck, ce qui ne laissait pas Mankiewicz sans perplexité sur les qualités nécessaires dans ce métier qu’il avait pourtant exercé avant de passer à la réalisation ! Retenons encore que si le traitement du sujet est très personnel, ce film est d’abord un projet de Daryl F. Zanuck. 

    L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952 

    Ulysses Diello ets le valet de l’ambassadeur anglais à Ankara. Il s’ontroduit auprès de Moyzisch qui travaille à l’ambassade d’Allemagne et il lui propose des documents secrets qu’il a photographiés lui-même. D’abord un peu incrédules, les Allemands vont traiter avec lui, tout en se méfiant. Diello va renouer avec la comtesse Staviska dont il fut le valet, du temps qu’elle était riche. Il a besoin d’elle pour continuer ses affaires d’espionnage, conserver de l’argent et organiser des réceptions. Pour cela il lui donne de l’argent afin qu’elle retrouve un peu de lustre. Il se fixe l’objectif de soutirer 200 000 £ aux Allemands puis de partir refaire sa vie au Brésil en amenant avec lui la comtesse. Cependant les choses ne marchent pas tout à fait comme il faut. Les Anglais ont compris qu’il y avait des fuites depuis l’ambassade. Ils envoient donc le colonel Travers enquêter. S’ils ne sont pas trop intéressés par Diello, ils se posent des questions sur la richesse soudaine de la comtesse. Von Richter est envoyé depuis Berlin pour tenter de percer à jour la véritable motivation de Diello. Celui-ci continue à accumuler de l’argent, mais il commence à prendre peur et va organiser sa fuite. Il confie son argent à la comtesse qui doit le transférer au Brésil. Elle se procure aussi des passeports et des faux certificats pour tous les deux. Mais tandis que les Anglais mettent au point une alarme pour piéger l’espion, Diello apprend que la contesse est partie pour la Suisse en emportant l’argent. Plus encore, elle a enovyé une lettre à l’ambassade d’Angleterre pour le dénoncer. Diello va tenter un dernier coup, vendre les plans du débarquement « Overlord » pour 100 000 £. Cependant en ouvrant le coffre, et malgré ses précautions, l’alarme se déclanche et il doit fuir. Il va prendre le train pour Istanboul, poursuivi à la fois par les agents anglais et par la Gestapo. Il remettra le film à Moyzisch, et quittera Istamboul sous la protection des Anglais. Il les sèmera ensuite et partira vers le Brésil. Les Allemands voyant que les Anglais le protègent pensent que le plan « Overlord » est un leurre et le détruisent. Arrivé au Brséil, Diello a acheté une superbe villa qui domine la baie de Rio et se pavane sur sa terrasse en smoking blanc, son rêve de toujours. Deux hommes viennent le trouver. ils lui apprennent que la monnaie dont il s’est servi était fausse, mais également que la contesse a aussi emporté de la fausse monnaie en le volant et donc qu’elle est ruinée ! 

    L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952 

    Diello s’introduit auprès de Moyzisch 

    Le scénario est signé Michael Wilson, et il s’est targué ensuite d’en être le seul responsable. Celui-ci était un homme très à gauche, victime du maccarthysme, il eut beaucoup de difficultés à travailler. Mais s’il fut l’auteur du très militant The salt of the earth d’Herbert Biberman, et aussi celui de The bridge on the river Kwai, de Lawrence of Arabia ou encore Planet of apples. Le projet devait d’abord être tourné par Henry Hathaway qui y avait travaillé. Mais Zanuck préféra le confier finalement à Mankiewicz. Celui-ci venait en effet d’être oscarisé deux années successivement comme meilleur scénariste et comme meilleur réalisateur. Il s’investit dans ce projet alors qu’il venait à peine de finir People will talk qui fut un autre succès avec Cary Grant et Jeanne Crain. Il est donc certain qu’il n’a pas écrit le scénario original, la continuité de l’histoire. Mais par contre la qualité des dialogues et de nombreux petits détails dont on reparlera plus bas montrent qu’il a apporté sa contribution au scénario proprement dit, infléchissant le cours de l’histoire et sa signification. Il s’en est en quelque sorte approprié le contenu pour en faire une œuvre finalement très personnelle. 

    L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952

    Tandis que Moysich développe les photos, Diello contemple le portrait d’Hitler

    C’est donc un film d’espionnage, mais pas tout à fait comme les autres parce que si les motivations de la contesse et de Diello sont de l’argent, cet argent qui leur permettrait de restaurer leur statut, les agents du contre-espionnage anglais et allemands sont particulièrement bornés et peu performants. Mais la réalité du monde de l’espionnage en Turquie – pays soi-disant neutre – n’est qu’un prétexte pour tout autre chose. Le couple Diello-Anna est un couple sado-masochiste qui tente de surmonter ses frustrations en se torturant lui-même avec assiduité. Diello en vérité n’a pas besoin d’aller chercher Anna, il pourrait faire sans elle. Mais il a été son valet de chambre et maintenant qu’elle est dans la déconfiture, il en profite pour l’humilier en lui apportant de l’argent pour qu’elle devienne en quelque sorte son employée. Anna ne dit rien, mais elle le prend très mal. C’est bien pour ça que lors de leur première rencontre, alors qu’elle habite dans un appartement sordide, elle le giflera. Mais elle rentrera dans le rang. Elle appuiera autant qu’elle le peut les projets scabreux de Diello, tout en préparant sa vengeance. Alors que lui croit tenir sa revanche en l’emmenant avec lui au Brésil, elle le volera et le dénoncera à l’ambasse d’Angleterre en espérant sa perte définitive. Mais ce n’est pas fini, car si Diello finit par payer ses turpitudes en récoltant de la fausse monnaie, et donc en se faisant arrêter, il est tout de même récompensé de savoir que son ancienne maîtresse – dans les deux sens du terme – est elle aussi complètement ruinée. C’est un film méchant en ce sens que les deux principaux protagonistes sont fielleux et animés de très mauvaises intentions et de rancoeurs insoupçonnables. Mais ce couple infernal dans ses mensonges et sa méchanceté n’est au fond que le reflet du monde dans lequel il vit. Les Allemands qui paraissent rugueux et très méfiants – à leur détriment – ne se font pas si facilement rouler dans la farine par Diello qui se croit toujours supérieur à eux. Bien au contraire, ils se moqueront de Diello et de la contesse en les payant en monnaie de singe. Les Anglais sont tout aussi lourdauds, aveugles à ce qui se passent sous leurs yeux, ils suivent pendant très longtemps la mauvaise piste, incapables d’enrayer les fuites qui pourraient être gravissimes si les Allemands avaient les capacités intellectuelles de les utiliser. Mais ils croient que les docuements que leur remet Diello sont vrais seulement pour leur faire avaler un plus gros menseonge encore. Comme dirait le philosophe, « le faux est un moment du vrai »… à moins que ce ne soit le contraire « le vrai est un moment du faux » !

    L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952 

    La comtesse reçoit la visite de Diello 

    Si Diello et la comtesse sont des êtres complexes et sophistiqués, les autres personnages de cette histoire sont plutôt des caricatures destinées à les amuser et sur lesquels ils exercent leur pouvoir de manipulation. Il est assez étonnant que le personnage de Moyzisch qui est l’auteur de l’ouvrage sensé avoir inspiré cette histoire, soit présenté carrément comme un imbécile, peureux et tremblotant,     u point de rater le développement des photos. Von Richter dans sa méfiance native ne vaut guère mieux. Les Anglais sont un peu mieux traités, ils sont moins laids, mais ils sont jugés extrêmement peu compétents, voire naïfs. C’est seulement vers la fin du film que Travers commence à vouloir se renseigner sur le passé de Diello. Cet aspect désigne alors Diello et la comtesse comme des êtres d’exception, peu intéressés par les aléas politiques de la guerre en cours, ils sont au-dessus de la mêlée, comme si le monde ne les méritait pas. Cet aspect de l’histoire est rarement souligné. C’est la revanche des médiocres face au monde de l’argent et du pouvoir. En vérité Anna Staviska n’est pas vraiment une aristocrate, elle ne tient son titre de comtesse que de son mariage. On croit comprendre d’ailleurs qu’elle est d’origine française et de basse extraction. Elle est une fausse comtesse comme Diello est un faux valet ! Il y a un côté « lutte des classes » dans cette histoire d’escroquerie, mais à la manière de Mankiewicz, par la bande, comme une nécessité de survie dans la démonstration que Diello et Anna sont supérieurs à ceux qui détiennent le pouvoir et l’argent. Car, quoi qu’on en dise, l’argent n’est pas le seul but de ce couple d’escrocs, sinon Anna ne perdrait pas son temps à dénoncer Diello, comme Diello ne rirait pas d’aussi bon cœur en apprenant la déconfiture de la comtesse. Car ce qui intéresse ces deux-là, c’est la possibilité d’exercer un pouvoir sur autrui et de se débarrasser du pouvoir que les autres peuvent exercer sur eux. 

    L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952

    Diello photographie les documents top secret 

    Le récit est conduit du point de vue exclusif de Diello. Les rares apartés qui voient les Anglais ou les Allemands discuter de la personnalité de ce valet de chambre, ne sont là que pour démontrer ce qu’il risque, et donc d’en faire une sorte de héros qui joue sa vie à berner tout le monde, non sans courage. Le caractère furtif de Diello fait penser au film de Caroll Reed, The third man, c’est le même cynisme décontracté qui anime aussi bien Diello qu’Harry Lime, et tous les deux sont trahis par la personne qui est la plus proche, la comtesse pour Diello et le médiocre Holly Martins pour Harry Lime[1]. Dès lors c’est ce qui va expliquer une partie de la mise en scène, et notamment son inspiration issue du film noir. Sauf que nous sommes en pleine guerre, et non à la fin, et que la Turquie est un pays neutre et à l’abri des bombardements. C’est pourquoi la dominante est le luxe des ambassades et des réceptions d’Anna, comme si tous ces gens qui s’agitent et alimentent indirectement le conflit n’étaient pas concernés véritablement par son issue. Cependant dès que l’on sort de cet univers clos, la réalité dramatique revient au premier plan. D’abord sous la forme des bombardements des dépôts de pétrole en Roumanie qui va faire des centaines de victimes, mais ensuite quand Diello met le nez dehors et doit fuir pour prendre le train et rejoindre Istamboul. La réalité extérieure n’est en réalité qu’un contrepoint douloureux des combines opportunistes de Diello. Les scènes qui ont nécessité les décors naturels de la Turquie destinés à donner une couleur locale à l’ensemble, ont été tournées par Gert Oswald. Ensuite Mankiewicz s’est contenté de raccords avec des transparences pas toujours très réussies, les scènes d’action, les courses poursuites, n’ont pas la même importance que par exemple dans The third man. Mais tout le reste c’est du studio, presque du théâtre filmé. Seule la mobilité de la caméra, la qualité de la photo de Norbert Brodine, masque cet aspect. Il est très probable que Brodine qui avait l’habitude de travailler avec Henry Hathaway ait été engagé sur ce projet avant même Mankiewicz. Tout va reposer sur l’attention que le réalisateur va donner au jeu des acteurs. C’est évidemment la grande force de Mankiewicz, et donc de ce film également. Mais ce jeu d’acteurs est magnifié par la vivacité du rythme et la diversification du choix des angles de prise de vue. Beaucoup d’intensité passera par les regards ironiques de Diello et de la comtesse, ce qui justifie les plans très rapprochés. 

    L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952 

    Von Richter se demande pourquoi Diello trahit 

    James Mason est le fourbe Diello. C’était dit-on un de ses rôles préférés, mais en réalité il a joué de très nombreux rôles ambigus de ce type. Par exemple dans The reckless moment de Max Ophuls, puis plus tard il sera Brutus dans Julius Caesar du même Mankiewicz. Il aimait jouer les rôles de fourbes et de dissimulateur que son physique un peu passe-partout rendait encore plus crédible. Sa prestation est ici remarquable parce qu’il montre à la fois toute la dureté qui habite Diello, mais aussi toute sa lâcheté dès lors qu’il est mis en position d’infériorité et qu’il doit se plier. Mankiewicz aimait les acteurs européens, cela devait lui sembler approcher d’un peu plus près « la vraie culture ». Après avoir songé à Micheline Presles pour le rôle d’Anna, il dut se rabattre sur Danielle Darrieux. Ce second choix est pourtant extrêmement judicieux. Tout comme James Mason elle donne de la vérité à ses deux attitudes, l’une passive, voire obséquieuse, lorsqu’elle ne peut pas faire autrement, et l’autre dominatrice lorsqu’elle se sait en position de force. C’est ce qui fait qu’elle berne si bien Diello et tout le monde, y compris elle-même ! Au début du film, on la verra se contempler dans son miroir, alors que Diello vient lui proposer la possibilité de s’élever d’un cran. Elle doit choisir, et ce choix se fait dans le miroir. Se juge-t-elle trop vieille pour ne pouvoir refuser l’offre de son ancien valet ? 

    L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952

    Travers comprend que les fuites viennent de l’ambassade 

    Michael Rennie incarne Travers, son rôle est essentiel, mais sa prestation n’a rien de remarquable, bien que sa haute taille ne le fasse pas passer inaperçu. Il est vrai qu’il interprète un agent du contre-espionnage qui patauge plutôt. C’est un acteur qui a peu servi, sans doute parce qu’il est un peu raide, comme embarrassé de son grand corps. Toutefois, il n’est pas trop caricatural et manie assez bien l’ironie sous-jacente. Oscar Karlweis est Moyzisch. De petite taille, chauve, tremblotant, c’est cette caricature qui entraîna les protestations véhémentes du véritable Moyzisch. Il faut dire que ce portrait ne fait pas dans la dentelle et accable l’ancien attaché d’ambassade. Les Allemands sont d’ailleurs plus caricaturaux que les Anglais. Herbert Berghof est le très nerveux Von Richter qui en rajoute beaucoup dans le caractère borné des nazis. Était-ce une convention du genre ? Une manière de se dédouaner aux yeux de ceux qui trouveraient le film trop complaisant avec les nazis ? 

    L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952

    Travers soupçonne maintenant Diello 

    Quelques années après 5 fingers, Yves Ciampi tournera un film un peu du même genre, Qui êtes-vous monsieur Sorge ? Le film était basé aussi sur un ouvrage allemand de Hans-Otto Meissner qui avait connu Sorge[2]. Sauf que le propos était différent puisque Sorge était un espion sérieux, contrairement au dilettante Diello. Mais dans les deux cas on retrouve l’interrogation des Allemands sur ce qui leur a fait perdre la guerre, un peu comme si cela était finalement assez injuste. D’une manière ou d’une autre, et sans remettre en cause le propos de Mankiewicz qui se centre comme nous l’avons vu sur un couple d’escrocs, 5 fingers s’inscrit aussi dans une démarche « révisionniste » qui remettait un peu en question le déroulement héroïque de la guerre du point de vue des vainqueurs. Cette tendance allait s’accélérer contrebalancée toutefois par des films à la gloire du débarquement, notamment The longuest day de Daryl F. Zanuck, ou le Paris brûle-t-il ? de René Clément ! 

    L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952

    Poursuivi par la Gestapo et les agents britanniques, Diello prend le train pour Istamboul 

    C’est un excellent film qui flirte souvent avec la forme et la logique du film noir. La musique de Bernard Hermann est aussi très bonne, ce qui n’est pas toujours le cas des films de Mankiewicz. Ce fut le dernier film que celui-ci devait tourner pour la Fox avec qui il avait hâte d’achever son contrat. Si la critique l’a adoré, l’accueil du public, sans être mauvais, n’entraîna pas le succès commercial le plus important du réalisateur. Mais au fil des années il a pris l’aspect d’un film classique, et c’est certainement dû à la patte de Mankiewicz. Le spectateur se sent en effet complice de l’ironie du réalisateur comme du cynisme de Diello. Curieusement vu la renommée de ce film il n’existe pas en Blu ray. Je possède juste l’édition en coffret de chez Carlotta qui comprenait à l’époque Dragonwick et aussi A letter to three wives. C’est un manque.  

    L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952

    Diello se fait accompagner par les agents britanniques 

    L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952

    Diello a été roulé par les Allemands, mais il sait que la comtesse est maintenant ruinée    

    L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952

    Elyeasa Bazna, le modèle de Diello 

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