• Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970

     Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970

    C’est le plus gros succès en salles, et de loin, de Melville. Mais pour moi c’est à partir de ce moment que le réalisateur a commencé de décliner. C’est un peu le même thème que Le deuxième souffle, un truand, Corey, qui sort de prison, est pris en chasse à la fois par la police et par d’autres truands. Il montera une petite équipe improvisée de braqueurs pour le casse spectaculaire d’un bijoutier de la place Vendôme, et puis il mourra. Melville dira qu’il avait voulu faire un film de casse, dans la lignée d’Asphalt jungle qui était resté un de ses films préférés. Cette fois il a des moyens, et même des très gros moyens. Ce qui ne l’empêchera pas de râler après la médiocrité de son équipe qui, par sa nonchalance lui faisait, selon lui, perdre des jours précieux. Mais je ne crois pas qu’avec Melville, éternel insatisfait, il y ait eu un tournage qui se soit bien passé. Il est le maître total du film et de ses dépassements, Dorfmann lui laisse carte blanche et lui donne des crédits illimités. Il écrit lui-même le scénario qu’il veut. Bref il sera totalement responsable du succès artistique et commercial de ce film. 

    Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970 

    A la gare de la Blancarde Mattei et Vogel ont pris le Train bleu 

    Le commissaire Mattei doit ramener de Marseille à Paris un dangereux criminel, Vogel, par le Train bleu. Mais en cours de route celui-ci va s’évader astucieusement en sautant par la fenêtre du train et en s’enfuyant au et nez et à la barbe de Mattei dans la campagne. Corey lui sort de prison à Marseille. Il va d’abord récupérer de l’argent chez un truand peu loyal, Rico, qui lui a piqué sa femme. Cet épisode entraine des représailles, mais Corey s’en sort et tue un des hommes de main. Il achète une voiture et monte sur Paris où il a son domicile. Pendant ce temps la police organise la chasse à l’homme pour récupérer Vogel. Mais celui-ci arrive à se glisser dans le coffre de la voiture de Corey, ce qui va lui permettre de passer à travers les barrages. Corey s’arrête à l’écart et finalement le fait sortir. Ils sympathisent. Ils continuent leur route. En chemin ils sont rejoints par une seconde équipe de Rico qui tente de voler et d’abattre Corey. Mais c’est sans compter Vogel qui sort du coffre et les abat, cependant l’argent de Corey n’est plus utilisable. A Paris Mattei organise la recherche de Vogel après s’être fait remonter les bretelles par l’inspecteur général de la police. Il fait la tournée des indicateurs, et tente une première fois de faire pression sur Santi pour qu’il lui livre Vogel. Santi est un patron de boîte de nuit huppé, embourgeoisé sans doute, mais un ancien ami de Vogel. De son côté Corey tente d’organiser le coup qui lui a été donné par un gardien de prison. Il le propose à Vogel, mais celui-ci n’est pas un tireur d’élite. Il leur faudrait un troisième homme. Vogel suggère le nom de Jansen, un ancien policier devenu alcoolique. Celui-ci, sorti de ses cauchemars d’alcoolique va accepter et s‘entraîner pour ne pas avoir la main qui tremble. Le succès du casse passe en effet par un tir précis qui d’une balle permettra de mettre en veille le système de sécurité. Corey va prendre ses précautions en prévenant un fourgue important de la place de l’importance du lot qu’il aura à liquider. Celui-ci se dit d’accord. Le casse se passe à la perfection, et les trois hommes pillent la bijouterie totalement. La police est sur les dents. Mattei est chargé de cette affaire, et pour cela il va encore tenter de faire chanter Santi, sans pour autant avoir fait le lien avec l’affaire Vogel. Lorsque Corey revient chez le receleur, celui-ci, sur l’instigation de Rico, va refuser la transaction. Corey doit donc trouver un autre receleur. Pour cela, et sur les conseils de Vogel, il va se tourner vers Santi. Celui-ci dit pouvoir le mettre en cheville avec un autre receleur. Mais entre-temps Mattei a fait ramasser le fils Santi par la brigade des stupéfiants. Pour éviter des ennuis, on comprend que Santi a vendu Corey. Corey rencontre chez Santi à la place du receleur, le commissaire Mattei. Lors de la transaction qui doit leur rapporter plusieurs millions, les choses tournent au vinaigre. Vogel intervient, permet à Corey de s’enfuir. Mais la villa est cernée. Jansen intervient pour tenter de couvrir la fuite de Corey et de Vogel, mais ils sont tous les trois abattus. 

    Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970 

    Corey sort de prison 

    Ce qui m’a toujours gêné dans ce film, c’est qu’avant Melville arrivait à combiner des éléments réalistes pour construire une tragédie ou un mythe. Ce n’est pas le cas ici. On a l’impression d’une compilation de toutes les figures que Melville peut trouver dans le film noir, une sorte de catalogue, mais toutes ses figures sont toutes plus absurdes les unes que les autres. Déjà prendre le train pour aller à Paris à la gare de la Blancarde, ça choquait un peu mon âme de marseillais. Qu’on envoie un commissaire haut gradé pour ramener un criminel par le train, tout seul, relève carrément du conte de fée. Cet aspect est d’ailleurs en contradiction avec le fait que Melville présente les policiers comme des lâches comptant plus sur leur organisation collective que sur leur courage. En réalité ce qui gêne c’est bien la simplification de l’organisation policière. La manière dont Santi cède à Mattei est pour tout dire ridicule. Santi est un dur, un truand arrivé qui n’a jamais balancé, et à la moindre menace sur son fils lycéen, il céderait ? Mattei commissaire de police se déplace en DS, avec un chauffeur qui vient l’attendre à la gare de Lyon. Corey sort au petit matin de prison, il va rançonner Rico, ce qu’on comprend bien, puis il va se faire un billard à l’académie de billard de la rue Pavillon ! C’est plus qu’incongru pour qui a joué dans ce lieu qui était des plus étrange. Mais c’est d’autant plus incongru qu’on dirait que Corey attend les hommes de Rico pour les tuer. Le plus absurde est sans doute l’intervention de l’inspecteur général de la police que Melville imagine au-dessus de tous les autres policiers sur le terrain de l’action. Il faut savoir, si c’est un homme de l’ombre et de cabinet qui tire des ficelles en coulisses, il n’a rien à faire en pleine nuit devant la villa d’un receleur où trois gangsters se sont fait tuer. Ses ronchonnements sur le thème « tous coupables » relèvent tout autant de l’absurde, cette philosophie à quatre sous n’ayant jamais existé dans la police. 

    Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970 

    Au petit matin Corey descend la Canebière vers le Vieux Port 

    Mais ceux qui défendent ce film me diront finalement que tous les écarts au réel, matériel ou psychologique, ça n’a pas d’importance. Sauf que dans les commentaires de ses autres films Melville disait le contraire, qu’il recombinait le réel pour en faire autre chose que du réalisme et atteindre l’intemporel tragique. Allons de l’avant. Nous avons trois individus, Vogel, Corey, Jansen, qui vont se lier d’amitié pour un coup d’envergure. Ce sont des individus qui agissent ainsi par choix, et ils doivent faire face à la collectivité hostile représentée par la police et son organisation tentaculaire. Cette amitié pour une fois ne sera pas trahie. Au contraire, elle tiendra le choc jusqu’à la mort. Melville disait qu’il avait voulu faire un film sans femme. Ce n’est pas tout à fait vrai, certes il n’y a aucune femme en tête d’affiche. Mais c’est bien la femme qui sera le deus ex machina qui provoquera la perte de Corey et de ses amis. Si Corey se met à dos le puissant Rico, c’est parce qu’il va le rançonner, parce que celui-ci lui a pris sa femme. La manière dont il avait conservé les photos de celle-ci montre qu’il y était très attaché. Les trois hommes sont des francs-tireurs, en marge de la société que celle-ci soit représentée par la police ou par le milieu. C’est une forme de réécriture du Deuxième souffle. D’ailleurs tout le film est marqué de l’empreinte du Deuxième souffle. Quand Corey va tout seul au rendez-vous avec le second receleur, Vogel fera la même chose que Gu lorsqu’il remplace Orloff, il contournera la consigne et viendra tenter de sauver Corey. 

    Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970 

    A l’Académie de billards de la rue Pavillon 

    Le film a été tourné en 1970, soit la même année que Le condé de Boisset. C’est une critique sévère dans les deux cas de la police. Mattei est présenté comme malhonnête, menteur et manipulateur. Il prolonge aussi l’ignoble Fardiano du Deuxième souffle, même s’il ne torture pas physiquement. Bien que Melville ait avancé que son film n’avait pas pour objectif de faire passer un message, il est très sévère avec la police et ses méthodes. C’était son fond d’anarchiste comme il disait. Il préférait le courage des bandits à la lâcheté des policiers. « Lâcheté », c’est le mot que lui-même employait pour qualifier l’institution dans ses entretiens avec Rui Nogueira[1]. Bien que Melville se veuille intemporel, on ne peut pas oublier ce contexte post-soixante-huitard. Mais cette année 1970 c’est aussi une année où va basculer la France dans cette course à la modernisation qu’on a appelé le pompidolisme et qui fut en fait la première destruction de la culture française dans ses fondements. Vogel, Corey, Jansen, sont des hommes du passé, peu pragmatiques, ils ne savent pas tricher avec leurs propres règles. Et c’est bien cela qui les lie. Les truands installés, Rico, Santi, le receleur et les policiers trichent avec eux-mêmes. Ils n’ont pas le sens de l’honneur, valeur incompatible avec celle de modernité. On a vu cette figure déjà dans Le samouraï. 

    Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970

    Vogel s’est évadé, la battue est lancée dans la campagne bourguignonne 

    La conduite du récit est un peu à l’image du scénario, c’est un empilement de très belles scènes et de scènes beaucoup moins réussies. Les scènes d’action sont très soignées, que ce soit l’évasion de Vogel du train et la chasse qui s’ensuit ou évidemment le casse de la bijouterie. Ce sont les deux séquences qui durent le plus longtemps. Dans les deux cas Melville veut démontrer que les gangsters sont des professionnels capables de se concentrer et de s’abstraire de leurs problèmes pour atteindre un but. Melville est lui-même un professionnel, c’est-à-dire qu’il sait dilater le temps ou l’accélérer pour donner à ces scènes le bon rythme. Bien qu’il utilise parfois des tons bleutés, Melville est ici en retrait par rapport au Samouraï dans le traitement des couleurs. Comme dans ce film il utilise le 1,85 :1, comme s’il n’osait pas aller vers un écran plus large. Et pourtant les scènes d’extérieur, comme les scènes du casse l’auraient tout à fait supporté. Le découpage est plus fin que d’ordinaire, et il y a moins de plans-séquence. Ça donne probablement un rythme différent de celui des films précédents et donne un aspect décousu à l’histoire qui n’en manque pourtant pas. Il y a une hésitation entre un film choral et un film qui serait plus centré sur le personnage de Corey qui est le pivot. L’ensemble manque de liant, parce que l’ensemble manque de principe. 

    Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970 

    Vogel et Corey vont s’apprécier 

    Le film est long, plus de deux heures, le rythme est volontairement lent, et fini par donner une impression de dispersion. Il y a des séquences relativement ratées, par exemple la deuxième confrontation avec le receleur. Très souvent Melville se laisse aller à un symbolisme lourdaud comme cette jeune fille qui, en offrant une rose rouge dans son habit de fausse bunny, lui annonce en quelque sorte sa mort, le bouclage de son destin. On n’est plus dans l’épure, mais dans la philosophie de bazar. Ce qui fait qu’on alterne avec un manque de liant très flagrant entre de belles séquences et des séquences faibles, voire inutiles. On remarquera facilement que Melville se cite en permanence, la séquence de l’arrivée chez le receleur qui vit en banlieue est de la même forme que celle qui amène Jef Costello chez son garagiste attitré dans Le samouraï. Que la fusillade avec la police remplace celle de la fusillade entre truands quand Gu règle ses comptes dans Le deuxième souffle. Depuis Le doulos Melville reconstruit dans chacun de ses films une boîte de nuit qu’il voudrait idéale… et qui bien sûr n’existe pas. Il y aurait du jazz et des belles filles aux longues cuisses. Santi devient alors une sorte de double de Paul Ricci, voire même de Nuttheccio dont il a le comportement lorsqu’il se plaie à saluer sa clientèle. Un soin très grand est accordé à la bande son. Cette fois la musique est moins obsédante et spectaculaire que dans Le samouraï, mais Melville use au mieux des bruits qui accompagnent l’histoire. Par exemple la façon dont les bruits du chemin de fer s’incorpore au voyage auquel participent Mattei et Vogel. La scène du casse est évidemment tournée dans un silence absolu qui en renforce l’intensité. 

    Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970

    Mattei veut à tout prix que Santi soit une balance 

    L’ensemble mène à un mauvais dessin des personnages. Certes Corey est assez clairement défini, mais il semble toujours rester en retrait et subir les événements. Mattei est inintéressant au possible. Il symbolise un peu trop la médiocrité avec ses chats, ce qui semble en décalage avec l’idée qu’il est aussi un grand chasseur de fauves. Blot était mieux dessiné. Vogel est mieux, Jansen aussi, tous les deux à la rechercher d’un rachat. Mais avec le personnage de Santi qui cède à la première pression, on retombe dans l’incongru. 

    Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970 

    Corey se rend chez le fourgue 

    Ce flou dans le dessin des personnages plombe un peu la distribution, comme si le réalisateur n’arrivait pas à se rattacher à tel ou tel protagoniste. C’est Delon qui est de bout en bout au cœur du film. Il est Corey, mais ici Melville l’affublera d’une moustache un peu ridicule, pour le rendre plus « homme » dira-t-il. C’est une erreur, il finit par le rendre complètement transparent. Melville qui était un jaloux impénitent, avouait qu’il avait voulu ainsi enlever de sa beauté à l’acteur. Pierre Granier-Deferre utilisera lui aussi Delon avec une moustache, mais sans l’éteindre toutefois. Mais quel que soit le film, Delon, ça reste Delon, ici il lui manque cette mélancolie qui lui allait si bien dans Le samouraï. Derrière Delon, c’est le toujours excellent Gian-Maria Volonté dans le rôle de Vogel. C’est peut-être le meilleur du film. On sait que c’était un acteur difficile et qu’il ne s’est pas très bien entendu avec le réalisateur. Mais sa prestation est très bonne et dans ses rapports avec Delon, on croit à son amitié. Bourvil dans le rôle du commissaire Mattei est ici très décevant. Pourquoi l’avoir affublé d’un postiche sur son crâne dégarni ? Mais c’est peut-être moins le comédien que l’écriture du rôle qui est responsable de cette contre-performance. C’était son dernier film. Acteur qui remplissait les salles avec régularité, on suppose que c’est son rôle dans Les grandes gueules de Robert Enrico, sur un scénario de José Giovanni, qui avait incité Melville à l’engager dans ce rôle plus atypique. Il est faux de prétendre comme le dit Melville que c’est lui qui donna enfin l’occasion à Bourvil de jouer un rôle dramatique. Il était d’ailleurs meilleur dans Les grandes gueules que dans Le cercle rouge. Il y a ensuite Montand, il est Jansen, l’ivrogne en quête de réhabilitation. Il est bon, mais sans plus. Il semble un peu absent du film, comme s’il tournait ça, en passant, sans trop s’impliquer. François Périer en patron de boîte de nuit arrivé par contre est excellent et sauve un rôle un peu écrit de façon bancale. Paul Crauchet est le receleur. Lui d’habitude si intense est un peu mollasson. Tout se passe donc comme si Melville n’était pas arrivé à diriger fermement son équipe, alors que d’habitude il est plutôt un bon directeur d’acteurs. 

    Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970

    Jansen tire sans le trépied et sans la lunette 

    L’ensemble est à moitié raté ou à moitié réussi, comme on veut, surtout à l’aune des ambitions de Melville lui-même. Ce n’est pas un hasard si c’est Le samouraï et Le deuxième souffle, voire Le doulos qui sont devenus des films culte et non pas Le cercle rouge. Le samouraï est une grande leçon de cinéma, pas Le cercle rouge. J’ai vu ce film plusieurs fois, et dès la première fois, il m’avait toujours semblé inférieur aux autres films de Melville, au fil du temps mon avis n’a pas changé et même s’est renforcé. Il serait pourtant erroné de croire qu’on peut se passer de voir ce film, d’abord parce qu’il faut avoir vu tous les films de Melville, mais aussi parce qu’il y a de très belles séquences, comme une promesse du grand film que cela aurait pu être. On pourrait dire que Melville n’est pas arrivé à se démarquer de lui-même, s’autoparodiant. 

    Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970

    Le fourgue refuse la marchandise 

    Et pourtant malgré ses réserves, ce fut le plus grand succès, et de loin, de Melville en salles, peut-être même inattendu. La critique avait été dithyrambique, bien plus encore que celle du Samouraï.  C’est en fait parce qu’entre les deux films il s’était passé quelque chose d’inouï, Mai 68 en France et dans le monde avait donné sa légitimité à la culture populaire et au film noir. Le caractère moutonnier des critiques reflétait cet état d’esprit. En fait c’était les critiques des news magazines qui faisaient maintenant la loi, Le nouvel observateur, L’express. Un flic ne vaudra guère mieux, encore qu’il est plus facile d’y voir un exercice de style, un formalisme. La belle photo d’Henri Decae, quoique moins pertinente que celle du Samouraï, sauve en partie les meubles. Les rééditions successives en Blu ray le démontrent. Dans ses entretiens avec Rui Nogueira, Melville avançait que parfois on ne se rendait pas compte de faire son dernier film dans tous les sens du terme. C’était un peu la réflexion d’un homme qui avait fait son temps sur le plan cinématographique. Mais il a laissé sa marque, c’est incontestable. 

     Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970

    Mattei va faire chanter Santi 

    Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970

    Vogel intervient et demande à Corey de partir 

    Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970

    Jansen tente de protéger la fuite de Corey et de Vogel

    Le cercle rouge, Jean-Pierre Melville, 1970

     

     



    [1] Rui Nogueira, Le cinéma selon Melville, Seghers, 1974.

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