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Le blog d'Alexandre Clément

La ligne de démarcation, Claude Chabrol, 1966

La ligne de démarcation, Claude Chabrol, 1966 

La Résistance et l’Occupation ont été des sources presqu’intarissable de romans et de films de qualité plus ou moins discutable. L’intensité dramatique des situations peut donner de très grands films comme L’armée des ombres, ou les films de René Clément. Ça peut donner des œuvres d’une platitude incroyable comme cette Ligne de démarcation de Claude Chabrol. Quand on a su que Chabrol allait tourner ce film, on a été plus que dubitatif, lui qui avait plutôt l’habitude de filmer les tourments de la bourgeoisie grande ou petite, voilà qu’il se lançait dans le film d’action à prétention patriotique. Il faut dire que ce désastre, Chabrol n’en est pas tout seul responsable. Pour ce faire, il a adapté un ouvrage du Colonel Rémy, un authentique résistant qui sur le tard eu la curieuse idée de réhabiliter le Maréchal Pétain. On connait la chanson, « on a été injuste avec le Maréchal » qui a tout fait pour sauver ce qui pouvait l’être. Depuis que ce film a été tourné, de l’eau a passé sous les ponts et on a fait litière à ce genre de bêtises. Mais le fait que Rémy soit un homme de droite va rejaillir dans le film de Chabrol comme on va le voir.

  La ligne de démarcation, Claude Chabrol, 1966

Avant la guerre le Colonel Rémy, de son vrai nom Gilbert Renault, il avait essayé de travailler dans le cinéma, et une fois la guerre finie, il se recycla dans la revente à la découpe de ses souvenirs, avec un grand succès d’ailleurs. Les témoignages qu’on a sur son activité le décrivent comme un homme très courageux, mais un peu farfelu et imprudent[1]. C’était un auteur aussi prolixe que controversé pour une œuvre désignée comme commerciale et facile, bien que par ailleurs ses mémoires d’agent secret soient considérées comme des sources fiables pour l’histoire de la résistance. Son succès l’a amené naturellement à travailler pour le cinéma. C’est à lui qu’on doit la triste série des monocles du non moins triste Lautner.

 La ligne de démarcation, Claude Chabrol, 1966 

Les époux Lafaye font du marché noir 

Le comte Damville revient de captivité après avoir été blessé à la guette. Habitant avec sa femme sur la ligne de démarcation, il est désabusé et ne veut plus s’occuper de politique, ni de la guerre, ni de la Résistance. Mais une grande partie du village se trouve pris dans cette tourmente. Sa femme d’ailleurs fait de la résistance, elle écoute la radio de Londres, elle aide les passeurs. Elle n’est pas la seule. Le médecin aussi, l’instituteur, bien sûr. La population est globalement acquise à l’idée de chasser le boche. Il y a bien des collaborateurs – le sinistre Loiseau qui essaie d’aider les Allemands à découvrir le radio parachuté – ou encore un des passeurs qui vend sans scrupules une famille juive, enfants compris, aux Allemands, mais l’ensemble est représentatif de cette France profonde qui trouve que les Allemands seraient bien mieux chez eux. Une fois ce décor posé, on va suivre les pérégrinations du radio Michel et de son mentor anglais qui vont être traqués par la Gestapo. Les sacrifices seront évidemment lourds, mais finalement le comte Damville retrouvera son honneur et tout le monde finira par chanter La Marseillaise, défiant l’occupant sur le pont qui enjambe la Loue.

 La ligne de démarcation, Claude Chabrol, 1966 

Le comte Damville revient de captivité 

Cette trame en vaut bien une autre. Mais la mollesse de la réalisation l’empêche d’être autre chose qu’un film décousu, fait de bric et de broc et sans charpente. Vous me direz que les bons films de Chabrol se comptent sans doute sur les doigts d’une main, mais celui-ci ne trouva même pas grâce aux yeux de son propre réalisateur qui le considérait comme une simple besogne alimentaire. Il faut dire qu’à cette époque Chabrol traversait une mauvaise passe : il avait peu de succès, tant sur le plan critique, que face à son public. C’est la période où il filmait des petits films d’espionnage sans forme ni saveur, la série du Tigre par exemple. Et puis il faut dire que les films sur la Résistance n’étaient plus très à la mode. L’époque semblait vouloir dire que ces histoires étaient bonnes pour nos parents, mais qu’elles ne nous touchaient plus vraiment. Tout tourne autour de cette nécessité de passer de la zone occupée (contrôlée par les Allemands) à la zone libre dites aussi zone nono pour zone non occupée. La ligne de démarcation coupait littéralement la France en deux, et comme la zone non occupée ne subissait pas le joug direct du pillage allemand, il était intéressant de passer de la ligne car même si le régime de Vichy était répressif autant que détesté, le laxisme de son organisation permettait beaucoup de chose[2].

  La ligne de démarcation, Claude Chabrol, 1966

Le principal point sur lequel pèche le scénario est cette sorte de catalogue des postures. Un peu comme si on revisitait toute une galerie de portraits pris dans un ordre approximatif. Tour à tour on a droit au féroce allemand de la Gestapo, puis au soldat allemand plus honorable qui se rend compte qu’il fait un dur métier et qui s’efforce de respecter l’adversaire. Plus loin c’est l’instituteur athée qui se dispute avec le curé, mais ils se rabibochent dans la nécessaire lutte contre l’envahisseur. Et ça continue tout le long comme ça : on équilibre le passeur dévoué et désintéressé avec le portrait d’un salopard qui fait aussi traverser la ligne. Le film joue donc des oppositions un peu simplettes : voici le soldat de la guerre de 14 qui se met en colère contre l’assureur qui collabore. Ou encore l’aristocrate désenchanté et sa femme plus entreprenante et optimiste quant à l’issue de la lutte. La caricature n’en finit pas : l’anglais aux moustaches fleuries accepte avec flegme – c’est un anglais n’est-ce pas – le mauvais caractère du jeune français impétueux qui ne rêve que d’en découdre.

 La ligne de démarcation, Claude Chabrol, 1966 

Michel va être parachuté 

Pour faire tenir cette sauce-là, il faut une distribution diversifiée, mais en même temps pas trop chère pour des questions de budget. Les acteurs de La ligne de démarcation étaient à cette époque tous plus ou moins des anciennes gloires de l’écran. La plupart d’ailleurs ne retrouveront pas la place qui fut la leur dans le cinéma. Jean Seberg et Maurice Ronet travailleront à nouveau avec Chabrol dans La route de Corinthe, un autre film sans intérêt, tellement sans intérêt que je suis incapable de vous dire de quoi il s’agissait et pourtant je l’ai vu puisque je sais qu’il s’agit encore d’une histoire d’espionnage. Incarnant le couple des châtelains – eux aussi sont patriotes n’est-ce pas – ils sont assez insipides. Ronet est encore plus évanescent que d’ordinaire. Daniel Gélin est un peu mieux, mais guère plus, dans le rôle du médecin. Stéphane Audran sourit un peu bêtement. Les autres font des numéros. Noel Roquevert  est toujours égal à lui-même dans le rôle du vieux bougon au grand cœur. Jean Yanne ne fait que passer, il est l’instituteur. Et quand il attaque La Marseillaise, on se retient de rigoler. On reconnaitra aussi au passage Claude Berri dans le rôle du chef de famille juif.

 La ligne de démarcation, Claude Chabrol, 1966 

Le passeur abuse d’une famille juive qui veut passer la ligne de démarcation 

Quelques figures tirent un peu mieux leur épingle du jeu. Jacques Perrin dans le rôle de Michel, le jeune opérateur radio. Ou encore René Havard dans le rôle du cauteleux Loiseau, agent d’assurance et traître de circonstance. Mario David n’est pas mal non plus en garde-chasse patriote. Mais tout cela ne suffit pas. On sait que le film ne fut pas mal accueilli du tout. Sans doute cela provient du fait que les scènes de ce quotidien de la Résistance semblent très réalistes malgré tout, et aussi dans doute à la manière dont le film est immergé dans des décors naturels, les vieilles pierres respirent et sont magnifiquement photographiées par Jean Rabier. Les paysages de Franche-Comté sont très bien choisis et Chabrol a utilisé les habitants locaux de ce petit village sur la Loue. Il y a cet aspect très particulier de la France profonde des années soixante qui au fond n’étaient pas très éloignées de l’ambiance des années de guerre.

 La ligne de démarcation, Claude Chabrol, 1966 

Loiseau essaie de tirer les vers du nez au bistrotier Ménétru 

Mais bon l’ensemble manque singulièrement d’émotion hésitant parfois entre la comédie – genre Grande vadrouille – et le drame, sombrant dans l’ennui. Ce n’est pas parce que c’est une commande que le film doit être saboté. Il est tout de même remarquable que le drame que vit la famille juive traquée qui se fait donnée aux allemands ne nous touche pas. On ne peut s’en prendre qu’au manque de métier de Chabrol. Certes on comprend bien que le sujet ne l’ai pas intéressé, mais ce n’est pas une raison suffisante.

 La ligne de démarcation, Claude Chabrol, 1966 

Après la mort de Damville, la population entame La marseillaise


[1] On trouve un portrait de Rémy dans le volume 2 d’Histoire de la résistance en France de 1940 à 1945, Édition revue et complétée, Crémille et Famot, Genève, 1982 d’Henri Noguères,  

[2] En novembre 1942, suite au débarquement allié en Afrique du Nord, les Allemands envahiront la zone sud de la France.

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A
Merci pour vos commentaires. Je suis d'accord pour ce qui concerne Trintignant, évidemment moins en ce qui concerne Delon que René Clément adorait vraiment, ni bien sûr pour Ventura, Le deuxième souffle, L'armée des ombres, Classe tout risques, c'est quelque chose ! Trintignant a fait une excellente carrière assez bizarre, il a eu pas mal de succès finalement. On est d'accord au moins sur la Nouvelle Vague ! Le film noir a mis en avant l'importance du style et a contaminé tout le reste du cinéma d'après guerre. Les premiers Godard sont tous inspirés par le film noir. Je l'ai suivi jusqu'à Alphaville, après je n'y suis plus arrivé ! Truffaut s'est essayé au film noir en adaptant, Goodis, Irish, Charles Williams et chaque fois ce fut un désastre. Je ne savais pas que Ronet avait aidé Chenal lorsque celui-ci est revenu en France. Quelles sont vos sources ? A vrai dire je ne connais pas très bien ce réalisateur en dehors de ses films que j'aime beaucoup.Je ne suis pas toujours hostile à Ronet, bien loin de moi cette idée ! Sans doute bien moins qu'à Trintignant dont la voix m'agace. Il est très bon dans Plein soleil. Il y a un film introuvable aujourd'hui et que j'ai vu il y a bien longtemps, c'est La longue marche d'Astruc, film sur la Résistance où Ronet est le médecin qui doit soigner un chef de la Résistance blessé, Robert Hossein le baroudeur et Trintignant l'étudiant idéologue. Hossein était très ami avec Ronet. C'est vraiment un film que j'aimerais retrouver. Mais bon Astruc n'est pas à la mode !Je n'en démords pas pour Joan Crawford et Mildred Pierce !!! Chabrol il est vrai trimballait sa bonhommie un peu partout comme une sorte d'image de marque, mais au final qu'est-ce qu'il reste de lui ? Ceci dit je ne vois pas que des films noirs ! Il y a beaucoup d'autres réalisateurs qui m'ont passionné, Chaplin, Keaton, Bergman, Welles, Huston, Coppola, Scorsese, etc... En ce moment puisque j'ai fini de revoir tous les Clouzot, je m'intéresse beaucoup au poliziottesco. C'est un univers fascinant, mal connu en France, spécifiquement italien. 
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A
Je ne sais pas ce qui s'est passé avec la mise en forme....je suis désolée.
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A
 Il y a beaucoup de choses à dire sur la façon dont on apprécie ou non tel ou tel acteur, c'est assez personnel. Moi je trouve que Joan Crawford est une excellente actrice, Midred Pierce, c'est quelque chose ! Je sais que beaucoup la trouvent extraordinaire dans Mildred Pierce , mais je ne suis jamais parvenue à m'accrocher à son jeu: top mécanique, trop "surfait", sans naturel aucun. Après, je dois également admettre que je ne suis pas particulièrement familière de sa filmographie (je suis loin d'avoir votre culture cinématographique et le "cinéma noir" n'est pas un genre que je regarde très souvent). J'ai rarement déprécié un acteur à cause de son physique (une exception notable étant Warren Beatty....) Pour Trintignant je pense que vous vous trompez, il a fait une carrière étonnant, notamment en Italie Oui, mais je faisait plutôt référence à sa carrière en France qui a vraiment décollé qu'après Un homme et une Femme...En Italie c'est une autre histoire en effet. Carrière qui personnellement me laisse perplexe, mais bon... il courait très vite au début des années soixante-dix -))) Vous vous référez au Sans Mobile Apparent de Phillipe Labro (un navet si l'en est)? De toute façon, la carrière de Trintignant en France ou ailleurs me laisse dubitative, tant je le trouve extrêmement limité d'un point de vue interprétatif (à l'exception du Conformiste et encore). Au fait, Trintignant n'a commencé à faire quelque chose d'un peu intéressant au vers la fin des années 70... Et je me suis replongé dans ce que les couillons de la Nouvelle Vague racontait sur ce réalisateur caractériel. Clouzot était sans doute un type imbuvable, mais quelle technique ! Il faisait ce que Truffaut n'a jamais réussi à faire dans un seul film. L'ironie est que d'un point de vue humain, les "couillons" de la Nouvelle Vague ne valaient guère mieux (Truffaut et Godard sont particulièrement insupportables). Au fait, la Nouvelle Vague a cela d'extraordinaire qu'elle a donné la possibilité de faire du cinéma à une génération de jeunes gens qui ne savaient pas tenir une caméra, ne savaient pas écrire des scénarios, ne savaient pas diriger les acteurs mais qui en revanche, avaient de la bonne conscience d'adolescents boutonneux à revendre. D'où une ribambelle de films petits bourgeois chichiteux, faussement libertaires mais véritablement dérisoires. Bon, vous l'aurez compris, je n'aime pas la Nouvelle Vague (en général). Il est aussi frappant de constater que tout ces cinéastes retournèrent allégrement au ''cinéma de papa" (sans l'inventivité et la candeur), une fois leur position établie (exception faite de Godard bien sûr...) Le pire ce n'est pas que Chabrol soit mauvais, c'est qu'il jugeait les autres à l'aune de sa "science" Oui mais Chabrol avait au moins une certaine bonhommie et de l'humour, ce qui lui permettait de se moquer ouvertement de ses films. C'est loin d'être le cas de quelqu'un comme Truffaut, donneur de leçon compulsif qui a détruit la carrière de nombreux réalisateurs et acteurs à cause des ses "convictions" de cinéphile boutonneux attardé. Pour Ronet je sais que beaucoup l'aiment, mais je le trouve très inégal. Loin de moi l'idée de vous convertir en Ronetie, mais ma remarque portait plutôt sur l'adjectif "dilettante" qui ne s'applique pas plus à lui qu'à un autre dans les faits. Un dilettante, c'est plutôt quelqu'un comme José Luis de Villalonga (ou Zahia :-))) ) De toute façon, en me promenant sur votre blog, j'ai constaté que nos goûts en terme du jeu d'acteurs sont assez différents (je n'ai jamais pu "accrocher" à Hossein bien que j'aime ses films, je ne comprend rien à la carrière de Ventura et Delon est pour moi, un acteur assez médiocre...). En ce qui concerne Ronet, j'ai une tendresse pour son parcours foutraque où le meilleur (Plein Soleil, Feu Follet, Rapahel) côtoie l'abominable (la Messe Dorée), le ridicule (les films avec Sara Montiel!), l'insolite (son documentaire sur les Varans, son reportage au Mozambique) et l'étrange (son excellente adaptation de Bartleby). PS: Pour l'anecdote, Pierre Chenal explique que lui et Ronet sont devenus ''inséparables" sur le tournage de ''Section des Disparus" et que Ronet l'a recommandé aux producteurs pour adapter "Rafle sur la Ville". Ronet le soutiendra aussi financièrement, lorsque Chenal va retourner en Franc
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A
Il y a beaucoup de choses à dire sur la façon dont on apprécie ou non tel ou tel acteur, c'est assez personnel. Moi je trouve que Joan Crawford est une excellente actrice, Midred Pierce, c'est quelque chose ! Mais elle a fait des tas de films noirs où elle est impeccable. Il y a des acteurs qu'on apprécie pas à cause de leur physique, mais parfois on change aussi un peu d'avis. Pour Trintignant je pense que vous vous trompez, il a fait une carrière étonnant, notamment en Italie. Carrière qui personnellement me laisse perplexe, mais bon... il courait très vite au début des années soixante-dix. En ce moment je me repasse tous les Clouzot. Et je me suis replongé dans ce que les couillons de la Nouvelle Vague racontait sur ce réalisateur caractériel. Clouzot était sans doute un type imbuvable, mais quelle technique ! Il faisait ce que Truffaut n'a jamais réussi à faire dans un seul film. Le pire ce n'est pas que Chabrol soit mauvais, c'est qu'il jugeait les autres à l'aune de sa "science". Mais bon c'est un débat n'est-ce pas. Je viens de faire le Blu ray de Guêpier pour trois abeilles, le film n'est pas très bon pour du Mankiewicz, mais là encore il y a une technique époustouflante. Quand je parle de technique je regarde ce savoir faire en adéquation avec le propos, et pas en elle-même.<br /> Pour Ronet je sais que beaucoup l'aiment, mais je le trouve très inégal.
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A
"Les acteurs de La ligne de démarcation étaient à cette époque tous plus ou moins des anciennes gloires de l’écran. La plupart d’ailleurs ne retrouveront pas la place qui fut la leur dans le cinéma"<br /> Trouver Maurice Ronet "insipide" est une chose (les goûts et les couleurs...), mais le définir comme une ''ancienne gloire de l'écran" en 1966 me semble fortement exagéré et c'est le moins que l'on puisse dire. Dans les faits, Maurice Ronet va continuer à avoir une carrière de premier plan et des premiers rôles jusqu'à 1971 au moins (La Piscine et Rapahël et le Débauché sont des succès publics et critiques). D'ailleurs vos commentaires sur le blog le concernant ("toujours à promener son spleen") semblent suggérer une certaine méconnaissance de sa filmographie.<br /> Stéphane Audran va connaître son ''âge d'or" vers la fin des années 60 et le début des années 70.<br /> Daniel Gélin est effectivement "une ancienne gloire de l'écran" qui était au creux de la vague au début des années 60. Cela dit, il va regagner en popularité en 1965 (Les Saintes Chéries) et être très présent sur les écrans à partir des années 70.<br /> Jean Seberg par contre, n'a jamais été une ''ancienne gloire de l'écran'' ni en France ni aux Etas-Unis (malgré son rôle ''iconique'' chez Godard). Il ne s'agit donc pas de spéculer sur une place et un statut qu'elle aurait ''perdu''.<br /> Comme vous voyez, dans les faits, votre observation mérite très largement, d'être nuancée par rapport à la carrière des acteurs mentionnés.
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