• Sur Mario Bava et La maschera del domonio

     Sur Mario Bava et La maschera del domonio 

    D’abord il faut présenter la nouvelle édition de ce film chez Sidonis-Calysta qui est disponible depuis mars 2022. Ce n’est pas la première fois que ce film est édité. On le trouvait déjà en Blu ray dans une édition étatsunienne sous le titre de Black Sunday. Mais cette réédition française a plusieurs mérites. D’abord elle contient les deux versions, l’italienne et l’américaine. La qualité de l’image est superbe et permet de redécouvrir le film, surtout pour ceux qui comme moi l’avait vu dans une salle de répertoire, quasiment clandestinement, avec une copie pleine de rayures et de flou. Ensuite, il y a les bonus. Une présentation assez complète d’Olivier Père – quoiqu’elle comporte quelques imprécisions mineures notamment sur la production et l’origine du film – ensuite un long entretien avec Christophe Gans, grand amateur de cinéma horrifique, et très bon technicien qui détaille le travail de mise en scène et les effets spéciaux qu’on trouve dans ce film. Il y a aussi les bande-annonce d’époque. Il y a aussi un entretien avec Barbara Steele qui explique combien à l’époque du tournage elle était complètement passée à côté de l’importance de ce film. Et puis il y a un superbe livret richement illustré et très documenté qui accompagne cette version combo qui contient deux DVD et un Blu ray. 

    Sur Mario Bava et La maschera del domonio  

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    Ensuite il faut saluer l’imposant ouvrage de Tim Lucas. C’est le livre incontournable sur Mario Bava, comme on dit, la bible sur la question. Il se présente comme un bel ouvrage relié de plus de 1000 pages ! Avec une introduction de Martin Scorsese et une préface de Riccardo Freda qui fut en quelque sorte un des mentors de Mario Bava. L’ouvrage qui se vend au moment où j’écris au prix de l’or sur Internet – plus de 4 000 € sur Amazon, mais on peut le trouver pour environ 900 € – est richement illustré. Reprenant la carrière du réalisateur, il montre combien sa formation a été dépendante de son père Eugenio, un créateur d’effets spéciaux, puis de son engagement comme photographe. Il s’applique aussi à remettre à leur place les légendes diverses et variées, comme celle qui voudrait que Mario Bava qui était très connu dans le milieu du cinéma ait été convié à réaliser son premier film sous son nom parce qu’il avait retapé des films en déroute. La vérité est qu’on pouvait faire confiance à Bava parce qu’il avait fait ses preuves. Cet ouvrage est indispensable, il serait bon qu’on le réédite, voire même qu’on le traduise en français, ce qui à mon sens ne devrait pas tarder, au moins pour la réédition en langue anglaise. Son prix très élevé aujourd’hui vient de ce qu’il a été tiré à l’origine à très peu d’exemplaires, à peine plus de 2000. Il y a peu d’ouvrages, pour ne pas dire aucun, de cette qualité sur un réalisateur. 

    Sur Mario Bava et La maschera del domonio

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    « Le masque du démon, la maschera del demonio, Mario Bava, 1960La fille qui en savait trop, La ragazza che sapeva troppo, Mario Bava, 1963 »
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