• Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945

     Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945

    Le point de départ de ce film est un des meilleurs ouvrages de James Cain, encore qu’on puisse dire qu’il n’existe pas de mauvais livres de cet auteur. Il est avec Dashiell Hammett, Raymond Chandler, Jim Thompson et Charles Williams, un des maitre du roman noir. Qu’on se remémore, Double Indemnity, dont Billy Wilder tirera un film qui est toujours classé dans les trois premiers films noirs[1], The Postman Always Rings Twice, porté à l’écran plusieurs fois et presque chaque fois avec bonheur[2], et puis voici Mildred Pierce. Paru aux Etats-Unis en 1941, il ne fut traduit en français qu’en 1950, alors que le film était déjà sorti et avait eu un grand succès de partout dans le monde. C’est un gros roman qui possède l’apparence d’un mélodrame, avec cette héroïne qui tente d’échapper à son destin, mais que la malchance poursuit. Mais c’est un film noir, et c’est bien comme cela que Michael Curtiz va le comprendre. Évidemment, pour en faire un film d’une heure quarante, il va falloir resserrer l’intrigue. Le livre a été écrit en 1940 et publié en 1941, il reflète cette morosité étatsunienne qui craint l’entrée dans la guerre. Mais le film, tourné après la victoire des alliés sur les nazis, n’est guère plus optimiste, reflétant cette amertume des lendemains désenchantés de la fin de la guerre. Les raisons de cette amertume tiennent à de nombreuses raisons, d’abord parce que cette fin de la guerre n’a pas permis de recréer un monde plus sûr et plus fraternel, ensuite parce que les soldats qui en sont revenus, ne retrouvent pas leur place. Si on rapproche Mildred Pierce et The Postman Always Rings Twice, on se rend comte que James M. Cain se balade entre deux crises sociales et économiques. D’ailleurs le roman proprement dit décrit une période de la vie de Mildred Pierce qui va de 1931 à 1940. On pourrait dire que l’œuvre de James M. Cain est marqué par cette idée selon laquelle les conditions matérielles de l’existence déterminent les comportements criminels. 

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945

    Le scénario du film diffère beaucoup de livre, car celui-ci est plus une étude psychologique qu’une histoire criminelle. Un meurtre a été commis qui n’existait pas dans l’ouvrage. En outre la période temps de l’intrigue a été très raccourcie. Pour autant, James M. Cain était très content de l’adaptation à laquelle il n’a pas participé, comme si ces démarquages de l’œuvre originale éclairaient mieux encore son propos. On dit que William Faulkner a participé à l’écriture, sans trop savoir ce qu’il y a apporté. Certains ont avancé qu’une partie des différences entre le livre et le roman provenait de la nécessité de contourner la redoutable censure du Code Hays[3]. Personnellement je crois que c’est faux pour deux raisons, la première tient au fait qu’à cette époque le film noir a beaucoup de succès, et donc il faut muscler l’intrigue, la seconde est qu’un meurtre est nécessaire pour introduire des rebondissements intéressants qui tiendront le spectateur en alerte. N’oubliez pas qu’à cette époque la Warner est spécialisée dans le film criminel depuis quinze ans, et qu’ils ont engagé Joan Crawford justement parce qu’elle est une des actrices les mieux armées, avec Barbara Stanwyck et Bette Davis pour travailler dans ce registre. Notez que ces deux dernières avaient refusé le rôle quand on leur avait proposé ! Joan Crawford avait besoin de relancer sa carrière à ce moment-là. La Warner croyant en son talent, et qui avait tout fait pour la détourner de la MGM, lui donna le grand Michael Curtiz qui avait déjà remporté un Oscar du meilleur réalisateur pour Casablanca. 

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945 

    Une femme s’enfuit dans la nuit et menace de se jeter du pont 

    Monte Beragon a été assassiné. Mildred Pierce a piégé Wally Fay dans la maison où celui-ci a été tué. Errant dans la nuit, elle a des velléités de se suicider, mais un policier l’en empêche. La police ramasse tout le monde et enquête sur ce meurtre. Bert Pierce s’est désigné lui-même comme coupable. Vient le tour de sa femme d’être interrogée. Le commissaire lui apprend que Bert Pierce ne peut pas être l’assassin. Il lui demande de raconter ce qu’elle sait. Mildred Pierce a été mariée à l’âge de 17 ans. Elle est femme au foyer, mère de deux filles. Son mari, Bert, la fait vivoter gentiment, mais il la trompe outrageusement. Ils finissent par se séparer. Se retrouvant seule, avec deux enfants en charge, elle commence par travailler dans un restaurant comme serveuse, jusqu’au moment où elle a l’idée de monter elle-même un restaurant. Pour cela elle se sert de Wally Fay, un amoureux toujours rejeté, qui va négocier pour elle l’achat d’une boutique auprès du riche oisif Monte Beragon. Celui-ci la séduit, et bientôt ils ont une relation qui va vite s’avérer compliquée. D’autant que sa fille Veda n’apprécie pas que sa mère travaille dans la restauration. Les affaires de Mildred prospèrent, elle ouvre d’autres restaurants à son enseigne, tou irait bien, mais bientôt elle s’aperçoit que Monte Berangon est fauché et qu’elle doit l’entretenir. Ce qui complique tout parce que sa fille aussi a des goûts de luxe dispendieux. 

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945

    Wally tente de sortir de la maison où il a été piégé par Mildred 

    Une des deux filles de Mildred, Kay, décède d’une pneumonie. Et Mildred reporte son affection sur Veda qui a des rêves de grandeur. Elle va annoncé bientôt qu’elle s’est mariée en cachette de sa mère. Sa belle mère ne l’entendant pas de cette oreille, exige la dissolution du mariage. A cette occasion Velda réclame 10 000 $, prétendant être enceinte. Cette situation va entraîner une rupture entre la mère et la fille qui en viennent aux mains. Veda s’en va, et va se produire comme chanteuse dans un cabaret qui appartient à Wally Fay. Apprenant cela Mildred est effondrée. Cependant elle continue à s’enrichir et va racheter le manoir de Monte Berangon. Son ex-mari cependant lui ramènera Veda qui accepte de revenir vivre chez sa mère à condition qu’elle épouse Monte Berangon. Mais les choses se passent mal, et le train de vie de son mari et de Veda provoque la ruine de Mildred. Elle doit vendre et laisser la place à une association Monte-Wally. Mildred s’est aperçu que sa propre fille a une liaison avec son mari et veut se séparer de lui. Veda croit triompher quand elle apprend que sa mère va divorcer de Monte, mais celui-ci lui annonce qu’il ne l’épousera pas. Mildred prend donc le crime à sa charge, mais le policier a de bonnes raisons de croire que c’est Veda qui a tué Monte. Les policiers ont intercepté Véda qui prenait la fuite. Sortant de ce cauchemar, Mildred va retrouver à la sortie du commissariat son ex-mari Bert. 

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945 

    Au commissariat Mildred attend d’être interrogée 

    C’est un film très dense et très riche, donc qui se prête à des lectures multiples. Une première approche est le portrait d’une femme seule qui cherche lesz voies d’une émancipation dans un univers dominés par les hommes. On verra donc Mildred exploitée d’abord par son premier mari et qui refusera de se cantonner au statut d’une femme coincée dans les taches ménagères. Elle sera ensuite exploitée par un séducteur de supermarché, un faux riche, mais un vrai escroc qui deviendra son second mari. Tyrannisée et terrorisée par sa fille Veda, elle est la victime de l’idéologie de la famille telle qu’elle est véhiculée par l’American way of life. Même Wally Fay le prétendant qui la connaît depuis qu’elle est petite, la trahira au nom des sacro-saintes règles du marché. Volontaire et intelligente, elle croit qu’elle peut s’en tirer en épousant une autre idéologie, celle de la réussite par l’argent. Nouvelle et cruelle désillusion, accumuler du capital pour donner à sa fille tout ce qu’elle désire comme marchandises, l’amène au contraire à la ruine morale et matérielle. On assiste à l’écroulement de deux mythes fondateurs des Etats-Unis, le bonheur par l’argent et le bonheur par la famille. Ce sont d’ailleurs ces deux mythes qui transforme sa fille Veda en une sorte de monstruosité sans âme. Il est difficile d’être plus féroce dans la critique sociale. 

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945

    En conflit avec son mari qui la trompe Mildred en a assez 

    Le scénario explore le domaine très compliqué des rapports entre une mère et sa fille, rapports construits sur la haine et la jalousie. Le premier à se rendre compte de la monstruosité de Veda c’est son père, qui au tout début prévient Mildred en lui disant qu’en lui passant tous ses caprices, en faisant en sorte qu’elle ne vi ve que pour occuper des rôles incertains dans une comédie fausse et cruelle, celle-ci se retournera contre elle. Car si Veda est odieuse et ne vaut pas un clou, il est évident qu’elle est ,le produit d’une fausse éducation. Mildred s’en rend compte, et c’est ce qui explique au fond sa culpabilité. Mildred a tout échoué, son mari est parti, elle n’a jamais été vraiment amoureuse et quand elle a cru l’être, c’est par cécité. Sa plus jeune fille est morte pendant qu’elle n’était pas là, partie s’amuser avec le sinistre Monte. L’empire commercial qu’elle a construit avec son travail, presqu’avec son sang, va aussi s’effondrer comme un château de cartes. S’émanciper de son mari pour se soumettre à la férule du capital et à la tyrannie de la famille ne peut pas apparaître comme une émancipation. Avis aux féministes qui en sont aujourd’hui à revendiquer la parité dans les conseils d’administration du CAC40 ! 

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945 

    Veda trouve que sa mère n’en fait pas assez pour elle 

    Le scénario est écrit avec une très grande intelligence et l’amour du moindre détail. Il est dû principalement à Ranald MacDougall qui travaillera souvent avec Michael Curtiz, au moins six fois. Devenu réalisateur, il retravaillera avec Joan Crawford. Il est aussi le réalisateur du film culte, The World, The Flesh and The Devil, tourné avec le regretté Harry Belafonte en 1959. Pratiquement le pivot du film sont les rapports entre la mère et la fille. Là il faut s’arrêter un moment. Ils sont clairement démarqués du premier film intitulé Imitation of life, gros succès de John Stahl sorti en 1934 et qui semble avoir influencé l’écriture même du roman de James Cain. Le remake flamboyant de Douglas Sirk en 1959 est également en ligne directe avec Mildred Pierce. En effet la fille de Mildred Pierce va se retrouver dans un cabaret avec une scène où elle chasse sa mère, tout comme Sarah Jane chassera la sienne dans Imitation of life. Dans les deux cas les filles ne supportent plus le statut de leur mère qu’elles jugent inférieur. Mais l’approche du film de Michael Curtiz est plus noire, parce qu’il n’y aura pas de rédemption. Quand Veda s’exhibe dans un cabaret, même si officiellement elle est chanteuse, on comprend qu’elle choisit de vivre une mauvaise vie sciemment pour punir sa mère de l’avoir chassée. Dans ce film la cupidité est dominante, tous courent après l’argent et la réussite matérielle. Mais cette cupidité est expliquée par l’idéologie sous-jacente qui indique que le bonheur est dans la consommation de biens de luxe. Autrement dit, la cupidité n’est pas un trahit de caractère particulier, mais le résultat d’un système social corrompu. Elle est une manière de combler le vide. On aura droit à une réflexion sur la consommation, que ce soit quand Veda critique la robe que sa mère lui a offerte, ou quand elle exulte lorsqu’elle lui achètera une belle automobile. A force d’exister à travers les objets, ces gens-là ne vivent plus que dans une aliénation mentale. Mais cette critique du capitalisme ne serait pas complète si elle n’opposait finalement le riche et oisif Monte Beragon à la prolétaire de basse extraction Mildred. C’est un parasite et un menteur qui exploite le travail de cette naïve amoureuse. En voulant s’identifier à un riche héritier, en voulant le rejoindre à tout prix dans la célébration du capital, elle se perd et elle perd les autres. 

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945

    Mildred découvre le grand luxe auprès de Beragon 

    Mais peu importe que ce caractère soit issu de la culture ou de la nature. Mildred est une femme solitaire qui tente de se raccrocher à des ombres, le travail, la famille. Wally Fay tente de profiter de cette misère sociale pour l’épouser, mais curieusement elle le repousse, par masochisme ? Parce qu’elle voudrait vivre autre chose qui n’existe pas ? On voit donc que cette femme mûrissante est travaillée par le sentiment de l’échec, comme si elle voulait se démontrer par la pratique que tout ce qu’on entreprend, toute ambition, est voué à l’échec. Sa trajectoire est celle de la désillusion. Comme si la vie n’était que ce genre d’exercice. Dans l’ouverture du film, on la voit hésiter à se jeter dans le vide parce qu’elle n’avait plus d’illusion sur le monstre qu’était devenue sa fille. Sa vie est donc en permanence sur le fil du rasoir. Elle ne trouvera qu’en Ida un peu de réconfort et d’amitié sincère, ce qui leur permettra d’ailleurs de vitupérer les hommes en général ! Quand Bert tente de recoller les morceaux en ramenant Veda chez son ex-femme, il ne fait qu’aggraver les choses puisque le propre mari de Mildred va se jeter dans une séduction sauvage de la jeune fille qui profite ainsi de se venger de sa mère. De quoi se venge-t-elle ? Peut-être d’être née ! 

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945

    Veda avoue à sa mère qu’elle s’est mariée 

    Sur le plan technique c’est sans doute le meilleur de Michael Curtiz, bien aidé par la photo d’Ernest Haller, un vétéran qui fut un des piliers de l’âge d’or d’Hollywood. C’est très soigné et appuyé sur un budget à la hauteur, un million et demi de dollars. La structure est faite de deux flash back. Ce qui permet de ménager le suspense jusqu’au bout pour savoir qui a tué. Les contrastes du noir et blanc sont habilement utilisés, notamment dans la scène d’ouverture où nous voyons Mildred errer dans la nuit dans une sorte d’épais brouillard sous la lumière diffuse des lampadaires. Mais le rythme est excellent. Michael Curtiz sachant parfaitement alterné le montage rapide et des plans séquences plus longs, ce qui donne une respiration particulière à ce film. S’il sait parfaitement utiliser la profondeur de champ, il montre une grande originalité dans l’utilisation des plans larges et des hauteurs de plafonds dans les riches demeures qu’on visite, comme si celles-ci broyaient ceux qui se risquent à les fréquenter. Le final est bon, quand on voit Mildred retrouver au bout de la nuit son premier mari, et qu’à côté on voit aussi deux femmes de ménages astiquer le parterre. L’issue est incertaine car on voit mal ces deux là reformer un couple. 

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945 

    Veda a trouvé un travail dans un cabaret qui appartient à Wally 

    Bien entendu, le film n’existerait pas sans ses interprètes. En premier lieu Joan Crawford, immense actrice, domine la distribution. Pour ce rôle elle obtiendra un Oscar cent fois mérité. Elle passe facilement de la femme entreprenante et énergique au désespoir comme si par intermittence elle se rendait compte de l’impasse dans laquelle elle s’est mise. Par la suite cette actrice eut des relations des plus compliquées avec sa propre fille, comme si le rôle de Mildre Pierce avait ensuite façonné son existence. En 1981 Frank Perry adaptera à l’écran les mémoires de la fille de Joan Crawford sous le titre de Monnie Dearest avec Faye Dunaway dans le rôle de la grande star. C’est sans doute son plus grand rôle. On dit qu’au début du tournage Michael Curtiz ne voulait pas d’elle, mais elle lui démontra qu’elle était à la hauteur, et du reste ils tourneront à nouveau ensemble. Cette performance ne doit pourtant pas effacer les autres acteurs qui sont tous très bons. D’abord Ann Blyth qui fera par la suite une très belle carrière, mais qui ici se trouvait à ses débuts, elle avait à peine seize ans. dans le rôle de Veda elle fait des étincelles, à la fois naïve et rouée salope, elle use à fond de l’ambiguïté de son âge, n’étant ni une enfant, ni une femme. Elle est magistrale dans les affrontements avec sa mère. Zacharie Scott interprète le louche Monte Beragon. Il a tout de la crapule et du parasite, ce n’est pas la première fois, ni la dernière, qu’il tient ce type de rôle qui le rend haïssable. Si Bruce Bennett est bon, sans plus dans le rôle du premier mari Bert Pierce, Jack Carson est excellent dans celui du débonnaire Wally Fay, mélange de malice et de romantisme. Donnons encore le nom d’Eve Arden dans le rôle de la loyale Ida – c’est bien la seul de tous ces personnages ! 

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945

     

    Bert a ramené Veda à sa mère

     

    La critique fut très bonne, avec toujours la mise en avant de la performance de Joan Crawford qui relança sa carrière de belle manière. Le public suivit et se fut un très gros succès commercial, près de quatre millions de dollars sur le seul marché étatsunien. Au fil du temps c’est devenu un film classé comme un des meilleurs films noirs de tous les temps. Il est donc indispensable. Un remake inutile de ce film a été tourné par Todd Haynes sous la forme d’une mini-série. L’actrice qui reprend le rôle n’est pas en cause, c’est Kate Winslet qui est une bonne actrice. Mais en voulant être plus proche du roman, il s’en éloigne beaucoup dans l’esprit. Comme je l’ai dit au début de ce billet, James M. Cain approuvait la version de Michael Curtiz, même si elle s’éloignait du roman.

     

     

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945

    Mildred est ruinée 

    J’en veux beaucoup à Warner qui exploite très mal son fond. En effet il n’existe pas en France de Blu ray de ce film qui pourtant le mériterait. Le Blu ray étatsunien qu’on trouve sur le marché n’est pas de mauvaise qualité, c’est Criterion, mais le film mériterait mieux selon moi. 

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945

    Après son audition, Mildred est attendue par Bert 

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945

    Le roman de Mildred Pierce, Mildred Pierce, Michael Curtiz, 1945   



    [1] http://alexandreclement.eklablog.com/assurance-sur-la-mort-double-indemnity-billy-wilder-1944-a148842434

    [2] http://alexandreclement.eklablog.com/de-l-adaptation-de-romans-au-cinema-du-roman-noir-au-film-noir-a214094333

    [3] Leonard J. Leff & Jerold L. Simmons, The dame in the kimono : hollywood, censorship, and the production code, University Press of Kentucky, 2001

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