Les 11 et 12 juin je serais à Saint-Chef, dans ce village où Frédéric Dard a passé une partie de sa jeunesse, et où il repose depuis 2000. Ce sera pour moi l’occasion de présenter le premier volume de ses nouvelles, jusque là éparses, et d’annoncer la sortie à la rentrée prochaine du deuxième volume, les nouvelles écrites sous pseudonymes, avec de belles découvertes. On n’a pas encore fini de découvrir toute l’étendue de son talent. Ce sera une manière pour moi de rendre hommage à ce grand écrivain qui nous a beaucoup apporté en drames, en rigolades et bien entendu en humanité. Frédéric Dard était un remède contre la bêtise et contre l’ennui, drôle avec San-Antonio, tragique sous son véritable patronyme. 

Je dédicacerais aussi mes deux études sur Frédéric Dard, la première qui analyse les rapports de Frédéric Dard avec la littérature d’épouvante, dans la tradition de Théophile Gautier, de R. L. Stevenson qu’il connaissait très bien et qui l’inspirèrent fort heureusement. Ils furent aussi ses maîtres, et pas des moindres. La seconde étude est une tentative pour éclairer les relations tumultueuses entre Georges Simenon et Frédéric Dard, relations teintées d’admiration et de rancune et qui finirent en fâcherie définitive. Ils furent les deux auteurs de langue française, non seulement les plus prolifiques, mais aussi les plus lus, en France et dans le monde. 

Comme je ne me contente pas d’écrire sur Frédéric Dard et d’explorer son œuvre, j’en profiterais aussi pour présenter mon dernier roman, Le camion, un roman noir, bien saignant, situé dans les Quartiers Nord de Marseille. Le festival Sang pour sang s’annonce par ailleurs un lieu de passage incontournable pour les amoureux du « noir ».  

Cela se passera à Saint-Chef qui vient d’être élu plus beau village de l’Isère et qui est aussi le lieu où repose Frédéric Dard depuis 2000, preuve qu’il avait un goût très sûr.