• Péché mortel, Leave her to heaven, John Stahl, 1945

     Péché mortel, Leave her to heaven, John Stahl, 1945

    En 1945 Gene Tierney est à l’apogée de sa gloire. Laura et A bell for Adano ont été des succès énormes qui l’ont mise sous les feux de la renommée. Elle tournera encore avec Preminger, Where the sidewalk et Whirlpool, et avec Joseph L. Mankiewicz les excellents Dragonwick et The ghost and Mrs Muir. Mais son rôle dans Leave her to heaven est sans doute ce qu’elle a fait de plus marquant et de plus audacieux dans toute sa carrière. Après 1950 sa célébrité déclinera nettement. John Stahl qui avait commencé son travail de réalisateur au début de la Première Guerre mondiale, est un spécialiste des « drames poignants », c’est à lui qu’on doit la première version d’Imitation of life en 1934, et aussi celle de Magnificent obsession en 1935, films dont Douglas Sirk tournera des remakes flamboyants. Ces deux films sans être des chefs d’œuvre, sont des films très intéressants, mais c’est incontestablement Leave her to heaven qui est son film le plus achevé. Le scénario est basé sur le livre de Ben Ames Williams, ouvrage qui était sorti en 1944 et qui avait eu un succès considérable. Passé du journalisme à l’écriture, plusieurs de ses romans ont été adaptés à l’écran dont l’excellent The strange woman d’Edgar Ulmer avec Heddy Lamar. Ce dernier ouvrage a été réédité il n’y a pas très longtemps par Phébus. Leave her to heaven a été traduit en français en 1947 sous le titre un peu extravagant de L’insatiable aux éditions Jeheber. En général les ouvrages de Ben Ames Williams sont des histoires fiévreuses et tourmentées, assez peu conventionnelles, mais toujours ancrés dans une réalité matérielle précise, et s’il a été négligé longtemps, on commence en France à le réévaluer, portant un regard nouveau sur cette littérature américaine qui dans les années trente-quarante était à la fois populaire et puissante.  

      Péché mortel, Leave her to heaven, John Stahl, 1945

    Dans le train qui le mène vers le Nouveau Mexique où son ami, l’avocat Glen Robie, l’a invité, Richard Harland, écrivain à succès, rencontre la sublime Ellen qui est en train de lire son propre ouvrage. Il semble la fasciner, elle l’avoue en disant qu’il lui rappelle son propre père disparu il y a peu. Ils commencent à sympathiser. A l’arrivée, ils sont attendu par Glen, mais aussi par la mère d’Ellen et sa sœur Ruth. Ils découvrent qu’ils vont tous au même endroit, une splendide maison en pleine nature. Dans une atmosphère de grande convivialité, Ellen et Richard vont tomber amoureux. Tout le monde va participer à la dispersion des cendres du père disparu. Ellen est cependant fiancée à Russell Quinton, un avocat ambitieux qui rêve de se faire élire gouverneur. Ellen lui ayant signifié son congé, il arrive un soir de pluie dans la maison familiale, pour s’entendre dire par son ancienne fiancée que celle-ci va épouser rapidement Richard. Il s’en va fou de rage. Ellen et Richard vont en effet se marier, puis rejoindre une maison, Back of the moon, en pleine nature, au bord d’un lac, avec le frère de Richard, Danny, un enfant handicapé. En réalité et bien qu’Ellen affiche le contraire, on sait rapidement qu’elle ne veut pas de Danny, elle a en effet demandé au médecin que celui-ci le garde sous un prétexte douteux. Rapidement Ellen se révèle d’une jalousie tyrannique. Elle commence par s’en prendre à Thorne un ami de Richard qui aide à la propriété, mais qu’elle traite comme un domestique et qu’elle voudrait voir déguerpir. Elle est même assez jalouse du propre travail de Richard, trouvant d’en se consacrant à son manuscrit, il la néglige. Le paroxysme de cette crise de jalousie est atteint, lorsque sa propre famille, sa mère et Ruth, sa sœur adoptive, viennent passer quelques jours à Back to de moon.  Elle commence à devenir difficile à supporter, et finit par faire fuir sa propre mère et Ruth. Quelques temps plus tard, alors qu’elle est arrivée à gagner la confiance de Danny, elle le laisse se noyer dans le lac après l’avoir encouragé à le traverser. Richard est bouleversé. Pour se changer les idées, le couple revient au Nouveau Mexique dans la famille d’Ellen. Les choses ne s’arrangent pas, Ellen est toujours jalouse et sent que son mari un peu dépressif qui lui échappe. Ruth lui suggère de faire un enfant pour mieux le garder. Ce qu’elle fait. Mais cet enfant, elle n’en veut pas et va s’arranger ensuite pour faire une fausse couche en se jetant dans l’escalier. Pendant ce temps, Richard et Ruth se sont rapprochés et transforme la maison à commencer par le bureau de son père. Cela va mettre Ellen en rage. Et ce d’autant que Richard vient de dédicacer son nouvel ouvrage à Ruth ! Dès lors Ellen va ourdir un plan machiavélique, elle va se suicider après avoir envoyer une lettre à Quinton dans laquelle elle signale que si elle meurt, elle aura été assassinée. Et en effet, elle se suicide en s’empoisonnant. Quinton engage un procès contre Ruth. Mais Ruth sortira innocentée de cette épreuve, et Richard écopera de deux ans de prison pour ne pas avoir dénoncé auparavant les agissements de sa femme. A l’issue de ces deux ans, il va revenir vers Ruth, et on suppose qu’ils couleront des jours heureux.

    Péché mortel, Leave her to heaven, John Stahl, 1945 

    Richard Harland tombe sous le charme de la belle Ellen Berent 

    Le scénario est de Jo Swerling, un vétéran, qui, entre autres choses avait fait Gone with the wind, Lifeboat, The westerner qui furent tous des grands succès et des drames. Officiellement c’est le portrait d’une femme jalouse et possessive à l’extrême et qui va jusqu’à se suicider pour empêcher qu’une autre femme, sa sœur en l’occurrence, ne puisse pas lui prendre son époux. C’est beaucoup plus que cela. Et si d’ailleurs le rôle d’Ellen Berent revient à Gene Tierney, c’est bien parce que ce personnage est très complexe et ne peut se réduire à une simple femme jalouse. Ellen est en réalité une grande rêveuse. Mais les personnages qui l’entourent ne sont pas capables de la comprendre. Certes elle a une jalousie possessive hors norme, mais en même temps ce qu’elle recherche, et c’est pour cela qu’elle va quitter le sinistre Quinton, c’est une relation fusionnelle avec Richard. Mais celui-ci n’est pas à la hauteur de ses désirs. Et du reste il préférera finalement la très banale et équilibrée Ruth à Ellen qui lui pose trop de problème par son amour débordant. Car le principal problème d’Ellen est d’abord de croire que Richard est autre chose que ce qu’il est : elle l’a saisi à travers sa profession d’écrivain, confondant volontairement ce qu’il présentait dans ses livres avec ce qu’il était réellement. Elle représente le feu d’une nature tourmentée, tandis que Richard passe son temps à refroidir ses ardeurs. Et finalement la déception est là : Richard n’est pas à la hauteur de cet amour qui brûle en elle. Il peut apparaître en effet que l’élimination de tout ce qui la sépare de Richard est criminel, que ce soit Danny, ou même son propre enfant. Mais c’est la conséquence de son exclusivité pour Richard. Elle sabordera sa propre famille, montrant peut d’empressement à la recevoir ou encore affrontant sa mère sur le terrain des traditions de ce qu’elle doit ou ne doit pas faire. Sans doute un homme différent, moins terne, moins bourgeois, aurait pu canaliser cette énergie destructrice, mais Richard ne la comprend pas, il ne veut pas être dérangé par elle, il veut continuer à être séparé pour pouvoir faire œuvre de romancier. Cette opposition très forte entre les deux caractères fait qu’Ellen au bout du compte attache notre sympathie malgré tout ce qu’elle ose, ou peut-être à cause de cela. C’est Richard qui apparait le moins intéressant : en effet il n’est attiré que par l’enveloppe charnelle d’Ellen, par sa beauté. Mais il refuse d’y voir autre chose, de la comprendre pour ce qu’elle est.

     Péché mortel, Leave her to heaven, John Stahl, 1945 

    Dès le début de leur mariage, Ellen veut se rendre indispensable 

    Comme on le voit les autres personnages de ce drame ne sont pas plus intéressants qu’Ellen, ils le sont même plutôt moins. Richard ne veut pas être dérangé dans son plan de carrière, or Ellen le dérange. Il voudrait bien lui-même être le centre du monde, être bon avec Danny, avoir du succès en librairie, réunir la famille d’Ellen autour de lui. Bref rester dans le domaine admissible du devenir bourgeois et besogneux. C’est cela qui fait qu’Ellen n’est pour lui qu’un objet. Les autres personnages du film ne sont guère plus relevés sur le plan de la morale. Passons sur le jeune Danny qui reste un innocent et qui mourra en tant que tel. Mais Ruth apparaît bien pour ce qu’elle est, une intrigante qui se venge d’Ellen qui est trop riche, qui est trop belle, en lui prenant son mari par des voies détournées parce qu’elle n’est qu’une pièce rapportée dans cette famille. Elle est également seule, et on comprend bien, notamment lorsqu’elle annonce son départ pour le Mexique qu’elle souffre de solitude et qu’elle ne sait pas trop comment la combler en dehors de s’approprier Richard. La mère elle-même n’est pas très généreuse avec Ellen, elle la tient à l’écart, la punit en permanence de ce qu’elle est, elle se range très vite du côté de Ruth. Quinton le fiancé éconduit d’Ellen n’est pas très net non plus. Il est clair qu’Ellen l’a humilié en le rejetant alors qu’il s’est construit par ses propres forces l’image d’un homme ambitieux à qui tout réussi. Dès la première occasion, il se vengera contre Richard en cherchant à le faire condamner pour meurtre.

     Péché mortel, Leave her to heaven, John Stahl, 1945 

    Ellen aimerait bien que Richard s’occupe aussi un peu d’elle 

    Si Ellen apparait finalement comme le seul personnage positif de ce drame, quoiqu’elle ait ourdi une machination criminelle bien diabolique pour se venger des offenses de Richard et de Ruth, c’est bien sûr parce qu’elle est au-delà des conventions de la vie ordinaire. Son ressort est de lutter contre l’abandon. La façon dont elle discute dès le début du livre de Richard montre quelle place centrale a joué son père récemment disparu. Et elle croit à travers ce livre que Richard est capable de le comprendre. C’est là son erreur fatale, c’est là l‘origine du drame. Le film est ainsi fait, qu’il oppose dès l’ouverture la société, c’est-à-dire les habitants du bord du lac, à Ellen justement puisque nous voyons deux hommes manifestement âgés qui dans un flash-back qui commentent le retour de Richard après la prison, en expliquant combien Ellen est mauvaise. C’est donc ce jugement de la société qui tout soudain nous fait justement nous intéresser à elle et à mettre en cause cette première approche. Le film dans son ensemble possède de grandes qualités de mise en scène, d’abord dans l’utilisation des décors naturels du lac, faussement idylliques, ils nous montrent les dangers qu’ils recèlent. Le film est sous le signe de l’eau. C’est cette eau qui emporte Danny, et c’est cette même eau qui éteindra peu à peu le caractère de feu d’Ellen pour en faire une femme aigrie avant l’âge. Ensuite, il y a le jeu des couleurs qui changent au rythme des saisons et qui intensifient ainsi le drame. C’est une des réussites de ce film que d’avoir utilisé les couleurs tranchantes du technicolor pour peindre des âmes noires. Le flamboiement de la nature est une autre façon de s’attaquer au côté lisse du rêve américain.

     Péché mortel, Leave her to heaven, John Stahl, 1945 

    Ellen regarde le jeune Danny se noyer  

    La réalisation de John Stahl est très intéressante. D’abord par le choix de la photographie de Leon Shamroy : il ne s’agit pas de dire que la photo est belle, mais plutôt de souligner qu’elle est en harmonie avec le sujet. Ce qui est remarquable c’est l’utilisation des couleurs, alors que le Technicolor en est encore à ses balbutiements. C’est ce qu’on a appelé le Technicolor trichrome qui utilise trois négatifs, bleu, rouge et vert et qui donne des couleurs flamboyantes. C’est avec ce procédé que seront tournés des films comme The wizard of Oz de Minelli, ou Phantom of opera d’Arthur Lubin. Cela permet d’utiliser les décors naturels campagnards, sans leur donner cette allure lugubre de documentaire. Par la suite ce procédé sera abandonné et les couleurs deviendront plus pastellisées, sans doute pour donner un aspect plus naturaliste. Les rouges utilisés pour Gene Tierney, pour ses lèvres, son pantalon, les couleurs des rares automobiles, ou encore le bois des maisons, tout cela participe à l’ambiance générale du film. Evidemment, il ne faut pas compter sur John Stahl pour des mouvements compliqués d’appareil. Il va toujours à l’essentiel, mais il trouve des angles très intéressants, comme dans la scène de la rencontre dans le train : le wagon est filmé en enfilade, et les deux protagonistes, Richard et Ellen sont face à face comme opposés. Il y a une forme de sobriété intéressante, que ce soit dans la conduite du procès, ou quand la caméra suggère la chute d’Ellen dans les escaliers. Usant avec aisance de la profondeur de champ, Stahl fait ressortir ainsi le caractère complexe, social, du drame. La longue séquence sur le lac, quand Ellen laisse Danny se noyer est aussi très convaincante, tournée avec calme et lenteur, elle démontre le déchirement que ce meurtre est pour Ellen. Si presque toutes les scènes sont à retenir, on pointera plus particulièrement le procès mené tambour battant. Notez encore l’usage particulier que Stahl fait des objets, comme pour souligner à quel point ceux-ci emprisonnent les faits et gestes de tout un chacun. On retiendra la scène étrange du déjeuner préparé par Ellen qui se traduit par une abondance surréaliste de mets divers et variés, ou encore la maniaquerie avec laquelle est filmée la scène où Ellen introduit le poison dans un petit bocal en apparence anodin. La rigueur de la mise en scène fait d’ailleurs passer bien des invraisemblances dans le scénario.

     Péché mortel, Leave her to heaven, John Stahl, 1945 

    Ruth Berent adore poser pour Richard

    L’interprétation est excellente dans son ensemble. D’abord il y a Gene Tierney, archétype de la femme fatale, qui trouve là son meilleur rôle et de loin. Elle passe d’une fille enjouée et spirituelle, sûre de sa beauté et de ses charmes à une criminelle tourmentée que rien ne peut plus arrêter. Le peu que l’on sait de Gene Tierney laisse entendre que ce rôle lui allait parfaitement, elle même affirme dans ses mémoires que c'est le rôle qu'elle préfère. Jeune femme tourmentée, elle alla de dépression nerveuse en séjour à l’hôpital pour finalement et malheureusement s’éloigner des studios. Elle avait dû subir des traitements par électrochocs, mais plus encore, son psychiatre lui avait stupidement conseillé de travailler comme caissière dans un supermarché[1] ! Comme quoi la psychanalyse a fait aussi des ravages au cinéma. Quoiqu’il en soit, ce n’est pourtant pas Gene Tierney qui était le premier choix de John Stahl, mais Rita Hayworth ! C’est seulement parce que celle-ci a refusé le rôle qu’il échut à Gene Tierney et à mon avis c'est mieux ainsi parce que Rita Hayworth à l'époque était trop sûre d'elle et moins nuancée que Gene Tierney. Cornell Wilde est aussi très bon dans le rôle très difficile de Richard. En effet, il est obligé d’être très nuancé car s’il apparaît tout de suite pour un être égoïste uniquement préoccupé par l’impression de son ouvrage, il ne nous intéresserait pas. C’est un acteur un peu oublié aujourd’hui, et pourtant il a fait une carrière excellente avec des belles incursions dans le film noir comme par exemple The big combo[2]Jeanne Crain est le troisième côté de ce triangle. Elle est le faire valoir : pas assez belle pour rivaliser avec Gene Tierney, elle démontre que les femmes ont bien d’autres atouts pour séduire que leur physique. Derrière son côté simple et naturel, elle est d’ailleurs la vraie manipulatrice. Car si, comme le dit l’avocat Glen Robie, Ellen n’a pas gagné, il est évident que c’est Ruth qui l’emporte : à la fin on la voit dans sa maison, telle une araignée devant sa toile, attendant le retour de Richard. Vincent Price dans le rôle de Quinton est étonnant de colère, particulièrement lors du déroulement du procès. Agressif, il hurle presque toutes ses questions à la figure des témoins. C’est un grand acteur, et on peut déplorer que par la suite il se soit spécialisé dans des rôles un peu indignes de son talent, notamment dans le genre horrifique. Il y a un équilibre qui est conservé à travers les générations, Ray Collins incarne Glen, le récitant, le vieux confident de la famille qui recouvre ce drame d’un ton paternaliste et compréhensif. Également il y a l’excellente Mary Phillips dans le rôle de la mère qui regarde avec désespoir sa famille s’effondrer, et puis bien sûr le jeune Darryl Hickman dans le rôle de l’ennuyeux Danny. C’est le personnage peut-être le plus convenu, car s’il représente fatalement l’innocence, il en représente aussi la niaiserie.

     Péché mortel, Leave her to heaven, John Stahl, 1945 

    Quinton qui a fait de ce procès une affaire personnelle harcèle Ruth  

    Il faudrait dire un mot du producteur, c’est Darryl F. Zanuck, bien qu’il ne soit pas crédité au générique. Et ça se voit. A cette époque il avait l’ambition que la 20th century Fox rivalise avec la MGM sur le terrain du film glamour. Le film sera dans la course pour les Oscars. Leon Shamroy obtiendra celui de la meilleure photographie, et Gene Tierney, nominée, ratera de peu celui de la meilleure actrice qui ira à Joan Crawford pour son rôle dans Mildred Pierce. Le film fut un énorme succès populaire aux Etats-Unis, sa renommée se développa plus tardivement en France. On peut s’étonner tout de même que la censure ne se soit pas mêlée de s’attaquer à ce film sulfureux qui présente l’amoralité comme une fin en soi. Car si Ellen est une femme amorale, que dire de sa belle-sœur ? Mais on suppose que les gardiens du fameux code Hays étaient plutôt contents puisque Richard et Ellen dorment d’une manière très incongrue pour nous dans des lits jumeaux et qu’Ellen, telle une araignée fonçant sur sa proie, va sauter dans le lit de Richard en pyjama ! Ce film est aujourd’hui considéré comme un sommet du film noir, c’est très juste, on peut le revoir comme une œuvre unique qui a passé les outrages du temps avec bonheur. C’est donc un très grand film noir qui au fil des années qui passent est devenu à juste titre un classique. On peut le voir et le revoir autant qu’on le veut, on y trouvera toujours quelque chose. Martin Scorsese considérait avec raison ce film comme un des plus importants de l’histoire du cinéma américain. Si la critique a mis beaucoup de temps pour le classer parmi les chefs d’œuvre du genre, le public a été au rendez-vous et l’a acclamé à sa sortie.



    [1] Gene Tierney, Mademoiselle vous devriez faire du cinéma, Hachette, 1985.

    [2] http://alexandreclement.eklablog.com/association-criminelle-the-big-combo-joseph-h-lewis-1955-a117422126 

    « Roger Corman, Comment j’ai fait 100 films sans perdre un centime, Capricci, 2018Benoît Garnot, L’histoire selon San-Antonio, EUD, 2018 »
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  • Commentaires

    1
    Jeudi 20 Août 2020 à 11:51

    Bonjour et bravo, très bonne analyse. "Ellen apparait finalement comme le seul personnage positif de ce drame"... c'est très original et courageux d'écrire cela. Beaucoup voient en Ellen une simple "méchante", superficiellement.

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