• Pourquoi (re)lire San-Antonio aujourd’hui, Editions universitaires de Dijon, 2014

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    On profitera de ce début d'année 2015 pour lire et relire San-Antonio. Hugues galli, éminent universitaire dijonais publie les actes du colloque de Dijon du mois de mai dernier. Il n’y a pas besoin de raison pour lire San-Antonio, c’est sûr, mais cet ouvrage fort savant n’est pas triste du tout. Par delà le plaisir qu’on prend à lire et à relire San-Antonio, il y a un écrivain de toute première importance. Qu’on le regarde comme un reflet de son époque, ou comme un artisan au style très personnel, il a conquis finalement de haute lutte une place parmi les très grands écrivain. S’il ne l’a pas tout à fait exprès, il est clair aussi qu’il s’est donné du mal pour se distinguer du tout venant de la littérature polardière, variant ses manières d’écrire comme ses thématiques.

     

    Je ne citerais pas tous les excellents camarades qui ont permis la rédaction de cet ouvrages, j’aurais peur d’en oublier. Les thèmes abordés sont très divers, cela va des problèmes de traduction que pose le langage particulier de San-Antonio aux problèmes de correspondance de son œuvre avec son époque et ses représentations, ou encore les différentes formes d’écriture que la signature de San-Antonio a utilisées. Mais tout est intéressant et passionnant et confirme combien nous avons raison de nous intéresser à Frédéric Dard et son œuvre. 

    « Jean Giltène, Pas de pitié pour les femmes, Fleuve Noir, 1950B. Traven, La charrette, La découverte, 2005 »
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