• Le parrain, The godfather, Francis Ford Copppola, 1971

     Le parrain, The godfather, Francis Ford Copppola, 1971

    C’est certainement le film mettant en scène la mafia qui est le plus célèbre, c’est le film préféré des mafieux qu’ils soient italo-américains ou siciliens, et même des petits délinquants. Le succès a été tel qu’on en fit deux suites, The godfather part II, étant selon moi très supérieur au premier épisode de cette tragédie, tandis que le troisième laissa un peu le spectateur sur sa faim. Le premier opus de cette saga familiale a été tourné en 1971 et a été distribué dans les salles en 1972, il remporta trois Oscars dont celui du meilleur acteur pour Marlon Brando et celui du meilleur film. La suite sera encore plus appréciée puisqu’elle remportera 6 Oscars dont celui du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur second rôle pour De Niro. Ce triomphe qui agacera toutefois un peu Coppola, même si cela fit sa gloire, est d’abord basé sur le formidable roman de Mario Puzo. Ce roman minutieux qui transpose de manière astucieuse des éléments réels de la vie des mafieux et de ceux qui gravitent autour, est du reste le seul vrai roman de Mario Puzo qui plus jamais n’atteindra ce niveau dans les autres titres qu’il alignera. Au début des années soixante-dix, on commence à s’intéresser plus sérieusement à la mafia italo-sicilienne, jusque là les organisations siciliennes et italiennes se défendaient d’être discriminées à travers la représentation du crime organisé. Mais c’est aussi à cette époque que le FBI d’Hoover qui jusque là avait mis un frein aux enquêtes sur la mafia, niant même qu’elle existât – on apprendra ensuite qu’Hoover était corrompu directement pas la mafia – se mit à reconnaître l’ampleur du phénomène, contraint et forcé[1]. Le livre qui présentait la mafia du point de vue de la mafia, et non comme un élément extérieur à la société, obtint un énorme succès de librairie avant que ses droits soient achetés par la Paramount. Coppola n’aimait pas le livre, mais pourtant les deux premières parties filmées sont très proches de l’ouvrage de Puzo. L’adaptation est on ne peut plus fidèle. Sur ce projet le nom même de Coppola comme réalisateur ne venait pas en premier choix. On avait parlé de lui comme producteur avec Martin Scorsese comme réalisateur. C’était un projet quand même assez lourd et la Paramount avait besoin de réussir son pari car la firme était en très mauvais état. Des tas de noms pour les acteurs ont circulé. Marlon Brando n’était pas le premier choix de la Paramount qui lui préférait Laurence Olivier, Coppola l’a imposé. Robert De Niro aurait voulu le rôle de Michael Corleone, mais Coppola lui a préféré Al Pacino qui à l’époque ne cabotinait pas trop. Le tournage a accumulé les incidents, à commencer par la mafia qui intervenait constamment pour imposer des hommes à elle dans la distribution. Mais auparavant, Frank Sinatra, qui a inspiré le personnage de Johnny Fontaine, avait organisé des réunions avec la mafia pour tenter de faire renoncer la Paramount à son projet. Il y aurait un livre entier à écrire sur ce thème, avec des détails croustillants. Mais le film et sa suite auront marqué non seulement les films sur la mafia, mais encore le film noir dans son ensemble, participant ainsi vers un développement du néo-noir. Si c’est devenu le film préféré des voyous du monde entier qui trouvent là une forme de poésie baroque à leurs activités délictueuses, il a aussi entraîné une kyrielle de succédanées plus ou moins nécessaires. 

    Le parrain, The godfather, Francis Ford Copppola, 1971 

    Don Corleone fête en grande pompe dans sa luxueuse maison de Long Island le mariage de sa fille avec le petit truand Carlo Rizzi qu’il voudra d’ailleurs tenir à l’écart des affaires de la famille. Beaucoup de monde y assiste, mais c’est aussi l’occasion pour certains de tenter d’approcher le parrain et de lui rendre hommage ou de lui demander un service. Par exemple l’embaumeur de cadavres, Amerigo Bonasera dont la fille a été violée par des voyous et qui demande vengeance. Vito Corleone lui assure qu’il le fera mais qu’en échange il faudra qu’il lui rende à l’occasion un service. Il y a également Luca Brasi, un tueur, qui vient se mettre à son service. C’est aussi l’occasion pour Michael Corleone qui revient de la guerre de renouer avec sa famille et de présenter Kay, sa fiancée. La guerre des gangs va éclater quand Don Corleone refuse de s’associer avec Sollozzo et Barzini dans le trafic de drogue. C’est d’abord Luca Brasi qui est assassiné. Don Corleone lui-même est abattu sous les yeux de son fils Fredo qui n’est même pas arrivé à sortir son revolver, mais il n’est pas mort, il va à l’hôpital. Le reste de la famille s’organise pour faire face, et c’est l’impulsif Santino qui va prendre la tête du combat avec le soutien de Clemenza et de Tessio.  Michael Corleone se distingue d’abord en empêchant la bande de Sollozzo de pénétrer dans l’hôpital pour achever son père. Mais ensuite, alors que la famille ne sait plus quoi faire, il va abattre lui-même Sollozzo et le capitaine McCluskey, un flic corrompu, dans un restaurant familial. Cela va le contraindre à fuir en Sicile. Tandis que Santino continue la lutte aux Etats-Unis, Michael va tomber amoureux de la belle sicilienne Appolonia avec  qui il se marie. Mais les restes de la bande de Sollozzo vont tendre un piège à Santino avec l’aide de Carlo son propre beau-frère qui battait régulièrement sa femme et qui permet par ce biais de l’attirer. Ils l’abattent au péage autoroutier. Enfin Vito Corleone est rentré de l’hôpital, Michael qui a évité la mort en Sicilen mais dont l’épouse a été tuée dans une explosion, revient lui aussi. Vito Corleone a décidé de faire la paix avec le clan Barzini. Mais c’est une paix armée. Il va laisser sa place à Michael qui a toujours été son préféré pour son intelligente. Puis il décède d’une crise cardiaque tandis qu’il jouait dans son jardin avec son petit fils. Michael qui entre temps a récupéré Kay et qui a fondé uen famille se rend à Las Vegas pour récupérer les biens de la famille qui sont contrôlés maintenant par Moe Green, mais celui-ci lui dit qu’il ne lui doit rien, et prétend que les Corléone sont complètement finis et qu’ils  ne font plus peur à personne Le jour de l’enterrement de Vito, le messager de Barzini est Tezzio, ce qui désigne celui-ci selon les prévisions de Vito comme le traître à la famille. Le jour du baptême du fils de Connie et de Carlo, Michael déclenche le grand ménage. Il fait abattre Barzini, Moe Green, Tezzio, et finalement Carlo son propre beau frère. Sa position est maintenant assise et il décide que toute la famille va s’installer dans le Nevada. 

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    Bonasera murmure à l’oreille de Vito Corleone 

    Le film fait maintenant figure de classique. Mais cette idée qu’on a de ce film n’a pas toujours été la même. Bien que le succès ait été immédiat, la critique n’a pas été unanime, loin de là. Il y eut beaucoup de controverses, une partie de la critique le trouvant très réactionnaire, non seulement par son apologie de la famille – nous étions encore au début des années soixante-dix – mais aussi à cause de sa glorification de la violence. On a même parlé de film fasciste. Mais si le public est devenu très admiratif de l’œuvre, c’est parce qu’au fond on y trouve un peu ce qu’on veut. Le film est très long, près de trois heures, mais on ne voit pas le temps passé, parce que le rythme est toujours très soutenu. C’est une famille riche, Vito Corleone a quatre enfants, trois garçons et une fille qu’il marie. Il est manifestement fier de sa réussite. Il a de nombreux amis et cherche encore à s’en faire d’autres. Mais cette famille est minée de l’intérieur, Santino est une tête brûlée qui n’écoute rien, Connie a fait un mariage désastreux qui coutera la vie à Santino. Michael va prendre la tête de la famille à reculons, et Fredo est un dilettante qui ne sait rien faire. Le parrain est donc d’abord un homme amer qui croyant avoir fondé une dynastie dans le sang, n’est arrivé à rien. Il aurait bien aimé d’ailleurs que Michael soit un grand avocat, ou un homme politique de premier rang. Il traine son ennui, remâche ses erreurs. Il va se retirer du jeu après qu’il soit revenu de l’hôpital, sans doute est-il content de le faire. En somme, c’est l’échec du rêve américain. Mais en réalité, ce n’est pas lui le personnage central de cette histoire, c’est Michael. Voilà un homme qui sait tout ce qu’il y a à savoir de sa famille et de ses turpitudes, qui veut suivre son propre chemin, et qui pourtant va se laisser entraîner à en prendre la tête en épousant les codes de la fonction. Sous la pression des conditions matérielles, il va se transformer en une brute féroce qui ne sait plus rien faire d’autre que s’imposer par la violence, y compris auprès de sa femme. Il deviendra menteur et sournois dans le but d’étendre son empire. 

    Le parrain, The godfather, Francis Ford Copppola, 1971

    Pour le mariage de Connie, toute la famille est rassemblée 

    Cette tragédie est tissée comme on l’a dit d’éléments bien réels de l’histoire de la mafia italo-sicilienne. Johnny Fontaine c’est Frank Sinatra qui a été imposé aussi bien à sa maison de disques que dans le rôle de From here from eternity par la mafia alors qu’il était en perte de vitesse et qu’il craignait de disparaître. Moe Green c’est un peu Bugsy Siegel qui au lieu de recevoir une balle dans l’œil la recevra derrière la tête. Et la fuite de Michael en Sicile c’est bien sûr celle de Lucky Luciano qui s’amourachera lui aussi d’une belle sicilienne, on le vérifie quand il croise des soldats américains qui sont encore stationnés dans l’île. Vito Corleone est un composite de Vito Genovese et de Joe Colombo. Mais ce n’est pas un documentaire et Mario Puzo d’ailleurs ne prétendait pas parler de vraies personnes qui ont existé, les emprunts qu’il a fait aux histoires de mafia bien connues par ailleurs des spécialistes doivent être comprises comme une source d’inspiration et rien de plus. Le premier opus du Parrain est en vérité une trahison du livre en ce sens qu’on ne comprendra vraiment l’histoire que lorsqu’on aura vue le II qui nous expliquera l’origine de l’immigration de Vito Corleone et du même coup l’origine de son nom. Mais tout ça dans le I n’apparaîtra pas, laissant les motivations profondes de Vito Corleone très problématiques. En vérité c’est parce que le I a eu un gros succès mondial, à son époque le film qui avait battu le record des entrées mondiales qu’on se décida à en faire une suite et donc de rentrer dans al profondeur du livre. Coppola déjà n’aimait pas le I, il l’avait fait pour renflouer ses propres studios. Ce sera encre la même chose pour le II. Son besoin d’argent l’obligera en quelque sorte à accepter de tourner la suite. Comme quoi le jugement d’un réalisateur est toujours un peu faussé. Coppola n’a jamais pris la mesure de ce qu’il avait réalisé. Parmi les choses qui ont été reprochées à ce film, il y a la mise en scène d’une sorte d’opposition entre des mafieux très stylés et épris de morale, et d’autres plus bestiaux qui pratiquent leur métier avec sadisme. Il est vrai que les parrains des cinq familles qui régnaient alors sur New York ne s’embarrassaient pas d’élégance et de morale, ils étaient restés grossiers et violents, ce qu’évite de montrer Coppola quand il décrit la famille Corleone. Le personnage de Santino qui a plus le profil qu’on attend d’un voyou est noyé par la sophistication de son père, de Michael et même de Tom Hagen, un enfant abandonné qui avait été adopté par la famille et qui au fil des années était devenu, après des études de droit, le consigliere. Vito Corleone est en effet en train de faire passer sa famille dans le camp de la haute bourgeoisie. C’est ce qui explique qu’il a les juges dans sa poche, mais c’est aussi un message pour dire finalement que tous les capitalistes ne sont devenus ce qu’ils sont que par la violence et le crime. Mais on n’échappe pas à son destin, et le fait de vouloir s’écarter de son milieu d’origine va engendrer la perte de la famille. 

    Le parrain, The godfather, Francis Ford Copppola, 1971 

    Vito ne veut pas se lancer dans le trafic de la drogue 

    Les scènes de violence s’enchaînent, mais pour autant Coppola prend le temps de filmer aussi les petites choses de la vie. Il s’étend sur les joies simples du mariage, les danses et les chants, ou encore sur Clemenza qui explique comment on doit faire les pâtes ou qui n’oublie pas d’aller chercher ses cannellonis avant de tuer un de ceux qui ont trahi. Car on trahit beaucoup, puis on se trouve une excuse du type « ça n’a rien de personnel, ce sont les affaires ». Cette phrase revient plusieurs fois, ça fait sourire, mais en même temps ça inquiète. En vérité c’est l’image du capitalisme que nous renvoie cette logique. Le mal se justifie d’abord par la cupidité comme une valeur morale supérieure à toutes les autres, même si le prix à en payer est élevé. Tessio et Sollozzo en sauront quelque chose. La poursuite de ces buts obscurs a quelque chose de funèbre, et ce n’est pas pour rien si les purges périodiques se règlent sur fond de cérémonies religieuses, un enterrement ou un baptême. Les mafieux n’ont pas des vies très drôles. Ça c’est un vrai problème dans le scénario, parce qu’en voulant donner un peu de chair à des criminels, en les présentant comme des individus qui font un travail comme un autre, on vide le crime organisé de ce qui fait justement son charme en vérité, dans la vraie vie, les mafieux sont des jouisseurs qui choisissent cette voie pour ce qu’elle peut procurer de bons moments. Ici c’est à peine si on voit Santino avoir une maitresse et Clemenza faire cuire des spaghettis. Tout ça pour ça, ça ne semble pas trop valoir le coup finalement ! L’approche de Martin Scorsese sera plus juste dans The goofellas¸ Henri Hill conclura que finalement ils se sont bien amusés, y compris en prison. En voulant faire des mafieux de simples capitalistes d’un genre spécial on oublie un peu le rôle transgressif de leur existence et de leur communauté. 

    Le parrain, The godfather, Francis Ford Copppola, 1971 

    Michael tue froidement McCluksey et Sollozzo 

    Mais tout ça ressort du scénario, et se trouve aussi dans l’esprit du roman. Et c’est ce qui va guider la réalisation de Coppola. C’est un univers assez feutré qu’il met en scène. Des gens qui sans bruit se font une place au soleil en enfreignant les lois. C’est pourquoi on aura droit à des conciliabules dans des endroits sombres avec lumières tamisées. Le début du film réussit ce pari d’opposer l’apparence d’une vie normale et opulente qui voit le jour, et une vie enténébrée qui se déploie derrière des stores vénitiens, à l’abris des regards indiscrets. On murmure, on chuchote, on parle à demi-mot. C’est un film très sombre, avec des teintes bistres alimentées par des lumières indirectes. Il y a le plus souvent une belle utilisation de l’espace, Coppola n’hésitant jamais à multiplier les plans d’ensemble, comme par exemple quand Michael tue Sollozzo et McCluskey. On dit que c’est cette scène qui a sauvé le film et la place du réalisateur que la Paramount s’apprêtait à virer. Elle aurait convaincu ses dirigeants que le film serait une réussite. Très souvent le propos est aidé par la photographie de Gordon Willis, surtout quand il s’agit des scènes où les personnages sont nombreux, mais pas toujours. En revoyant le film, on est surpris de certaines faiblesses surtout dans les gros plans, lorsque par exemple Coppola filme l’assassinat de Moe Green. Par contre le rythme est bon et les scènes d’action sont très fluides, par exemple l’attentat dans une rue commerçante contre Vito Corleone. La science du mouvement est évidente dans la scène du bal consécutive au mariage de Connie. Les scènes tournées en Sicile sont aussi très bien menées, avec le repas de noces notamment, mais les vieilles pierres, les décors naturels, la ville de Corleone même apportent naturellement beaucoup de charme. On peut saluer aussi le choix judicieux des décors, qu’il s’agisse des rues de New York ou de la Sicile. 

    Le parrain, The godfather, Francis Ford Copppola, 1971

    Vito Corleone fait la paix avec Tattaglia 

    La direction d’acteurs est très bien, mais il y a quelques détails gênants. En revoyant le film on est moins impressionné par la performance de Marlon Brando qui a obtenu pour elle un Oscar. Surtout les boules de coton qu’il s’est collées dans la bouche et qui lui donnent un air assez peu naturel de bouledogue, c’est lui qui aurait eu cette idée. De même le complément capillaire de Robert Duvall dans la première partie du film est un peu artificiel. C’était le retour de Marlon Brando sur le devant de la scène, et la même année il paraitra dans Ultimo tango a Parigi. Il est surtout présent au début du film, mais l’attentat va laisser la place à Al Pacino. C’est un rôle qui le marquera et qui fera de lui une star. Il est excellent, mais à cette époque il ne cabotinait pas trop, ça viendra avec l’âge, mais au début de sa carrière chaque nouveau rôle était pour lui une sorte de renouvellement. Il réussit ici très bien cette transformation du jeune Michael en un parrain impitoyable. Robert Duvall est Tom Hagen, excellent, il sera encore meilleur dans le second opus de la saga. C’est un acteur très subtil. James Caan est Santino, s’il n’est pas mauvais, il n’est pas non plus ébouriffant, sans doute trop stéréotypé. Richard Conte dans le rôle de Barzini est assez effacé. Il avait à peine soixante ans, mais faisait très usé. Ce sont les seconds couteux si je puis dire qui vont faire tout le sel de la distribution. Des gueules extraordinaires comme Lenny Montana dans le rôle du tueur Luca Brasi. Ancien lutteur professionnel, ce géant avait été, selon la rumeur, un vrai tueur professionnel pour la famille Colombo. Coppola l’a filmé en train de bafouiller son texte d’hommage à Don Corleone qu’il n’arrivait pas à apprendre, et ça donne un accent de vérité difficile à imiter. On dit qu’il venait juste d’être libéré de prison pour rejoindre l’équipe du film. Les lieutenants de Don Corleone, Tessio et Clemenza sont parfaits. Le premier était incarné par Abe Vigoda, un acteur assez peu connu à l’époque, mais le second est joué par Richard Castellano qui était un membre, dit-on, de la famille Gotti. Al Littieri est Sollozzo le Turc. Lui aussi était un mafieux, sans doute un petit mafieux. Il est impressionnant de justesse, la même année il tournera The gettaway de Peckinpah où il aura encore un rôle plus important. Carlo Rizzi est interprété par Gianni Russo, encore un autre truand ! C’est la propre sœur de Coopola, Talia Shire, qui incarne Connie. Il faut accorder une mention spéciale à Sterling Hayden qui incarne le rôle très bref du policier corrompu McCluskey et évidemment il est très bien. Je n’ai pas parlé de Diane Keaton qui incarne Kay, c’est vrai qu’elle est plutôt terne, et elle le sera encore plus dans la deuxième partie, mais c’ezst son rôle d’anglo-saxonne sidérée de voir ce qu’elle voit qui le veut. Les femmes n’ont pas des rôles très valorisant, seule peut-être la belle Simonetta Stefanelli dans le rôle d’Appolonia apporte un peu de poésie féminine et aussi ses jolis seins ! 

    Le parrain, The godfather, Francis Ford Copppola, 1971

    L’enterrement de Vito Corleone 

    Bien entendu une des réussites de ce film est aussi la musique de Nino Rotta, sans doute une des musiques de film les plus célèbres. La valse du Parrain est en effet obsédante et on s’en souvient des années, voire des décennies après. Mais une partie plus discrète de la partition musicale emprunte aussi au folklore sicilien. Le film eut tellement de succès qu’on en dériva des produits nombreux et variés, notamment des jeux vidéo où on pouvait se prendre pour le parrain et buter un maximum de personnes sans que ça ne nous coûte rien ! On vendit des tee-shirts, des tasses, et par la suite on édita des K7 et puis des DVD et enfin de Blu ray. Ce fuit certainement un des films les plus rentables de l’histoire du cinéma. On le ressortit avec le II sous forme de série télévisée qui dure plus de sept heures et qui intègre des scènes qui n’avaient pas été intégrées originalement pour des questions de longueur, et avec un montage différent faisant plus de place à la chronologie linéaire. 

    Le parrain, The godfather, Francis Ford Copppola, 1971

    Michael va faire le ménage 

    C’est donc un très bon film. Contrairement à ce qu’on pense le budget n’était pas démesuré, le second opus aura un budget plus conséquent, le double. Mais dans le premier, on sent parfois un peu le manque d’argent. Cependant, si le film se voit et se revoit très volontiers ce n’est pourtant pas le chef d’œuvre qu’on a dit. Avec le second opus, Coppola fera beaucoup mieux. 

    Le parrain, The godfather, Francis Ford Copppola, 1971

    Barzini est abattu à la sortie de l’église 

    Le parrain, The godfather, Francis Ford Copppola, 1971

    Le parrain, The godfather, Francis Ford Copppola, 1971

    Le parrain, The godfather, Francis Ford Copppola, 1971 



    [1] http://alexandreclement.eklablog.com/anthony-summers-le-plus-grand-salaud-d-amerique-the-secret-life-of-j-e-a114845046

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