• Suspiria, Dario Argento, 1977

     Suspiria, Dario Argento, 1977

    Jusqu’à Suspiria Argento utilise les éléments plus ou moins réalistes qu’on trouve dans les gialli à la même époque, il y a des criminels dont le comportement est finalement expliqué rationnellement par des traumatismes anciens, et si ses films sont étranges, c’est moins par l’intrigue et par des éléments surnaturels que par la manière de filmer. Avec Suspiria Argento bascule dans une sorte de fantastique, de conte horrifique qui n'a plus de lien sérieux avec la réalité matérielle présente, même si ce conte est ancré dans une forme bien réelle de contemporanéité. Concrètement, cela veut dire qu’il abandonne la forme rationnelle du giallo dans laquelle on cherche un coupable et une explication. Le scénario doit beaucoup, selon toute vraisemblance, à Daria Nicolodi qui jouait dans Profondo Rosso et qui était devenue la compagne de Dario Argento. Ce film appartient à la Trilogia degli Inferi qui comprendra Inferno en 1980 puis, très tardivement, La terza madre en 2007. Suspiria est considéré comme un sommet dans l’œuvre d’Argento. C’est d’ailleurs le film de lui qui est le plus connu et qui aura le plus de succès public et financier et qui lui permettra d’accéder au statut de grand réalisateur. Cette orientation nouvelle semble nous dire que si l’art recherche toujours la vérité, celle-ci n’est pas forcément dans son apparence immédiatement matérielle et se retrouve peut-être encore plus dans les rêves et les cauchemars qui nous habitent tout au long de notre existence. Dématérialiser la vérité ce n’est pas abandonner sa quête, c’est au contraire en donner une autre lecture qui s’appuie sur les mécanismes mal connus encore aujourd’hui du psychisme et en ce sens l’utilisation des images et des couleurs permet cette nouvelle approche de la vérité.  

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    Sous une pluie battante, Suzy débarque à Fribourg et cherche un taxi

    Suzy Banner arrive à l’aéroport de Fribourg sous une pluie battante, et finalement elle trouve un taxi qui l’emmène à une prestigieuse Académie de danse où elle doit loger. Mais personne ne lui ouvre la porte et tandis qu’elle s’apprête à repartir, elle apperçoit une jeune fille qui s’enfuit. La fuyarde se réfugie dans une maison où elle sera cruellement assassinée. Le lendemain Suzy rejoint l’académie. Elle est surprise par l’accueil, les filles parlent de la mort de Pat, la jeune fille que Suzy a vu s’enfuir, mais aussi d’autres événements étranges. L’Académie est dirigée par Madame Blanc, secondée par l’austère et rigide Mademoiselle Tanner. Suzy va finalement se retrouver à partager la chambre de Sonia avec qui elle va se lier d’amitié. Epuisée physiquement et nerveusement, le médecin lui donne un régime à suivre, sans sel et avec un peu de vin. Mais ce régime manifestement la fait dormir, tandis que Sonia essaie de l’intéresser aux événements étranges qui se sont déroulés dans l’académie. Sonia a en effet hérité des notes que Pat avaient prises sur le fonctionnement du personnel pour le moins étrange. Les événements insolites se succèdent, dont une pluie de larves d’insectes qui tombe du grenier. Suzy va tenter de comprendre ce qui se passe. Mais Sonia a disparu pendant qu’elle dormait. Elle aussi a été assassinée, prise d’abord dans un piège de fil de fer, pour être ensuite poignardée plusieurs fois. Entre temps Mademoiselle Tanner a chassé le pianiste aveugle qui sera égorgé par son propre chien. Suzy va rencontrer des hommes de sciences, le plus vieux lui révélant l’histoire de la sorcière Héléna Marcos. Très perplexe, elle va jeter les aliments et le vin pour ne pas s’endormir, et le soir elle va suivre un cheminement à travers le labyrinthe de l’académie pour découvrir le lieu où se réfugie le personnel. Elle va alors apprendre que tous sont au service d’Héléna Marcos et que Madame Blanc veut l’assassiner. Mais courageusement elle affronte le spectre de la sorcière, faisant se dissoudre les démons et l’académie de danse s’effondre dans un incendie sous la pluie ! 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    L’Académie de danse est un immeuble curieux 

    Trop souvent on analyse les films d’Argento du seul point de vue de la forme, arguant la pauvreté de l’histoire. C’est une grave erreur, sans l’intrigue qui la supporte cette forme n’aurait aucune importance. Si l’idée des trois sorcières provient de l’ouvrage de Thomas de Quincey, Supiria de profundis, l’histoire qui supporte le film tient aussi bien d’Alice in wonderland de Lewis Carrol que de Blanche neige et les sept nains. Argento aurait voulu également que les jeunes danseuses soient des enfants, mais les producteurs l’en ont dissuadé, trouvant que cela donnait un aspect scabreux à l’histoire. Et sans doute que cela n’aurait pas été une bonne idée parce qu’ici il s’agit tout de même de jeunes filles dont les premiers émois sexuels renvoient au crime et à la mort et en utilisant des enfants on aurait été obligé de gommer cette correspondance. Mais ces références aux contes enfantins aident à comprendre la vision du monde qui va habiter Suzy. Celle-ci semble évoluer dans un monde non seulement hostile, mais aussi bien trop grand pour elle. Tout en ayant l’allure de bâtiments qui existent, les décors sont en eux-mêmes des territoires de monstres, la hauteur de plafond, les couleurs hypertrophiées, tout contribue à écraser Suzy comme ses compagnes. L’académie de danse devient un véritable labyrinthe. On y cherche à se cacher par tous les moyens, y compris dans le rez-de-chaussée transformé provisoirement en dortoir propice aux confidences. Cette monstruosité architecturale est aussi bien attirante par ses couleurs et ce qu’elle cache, qu’elle est repoussante et crainte. Que ce soit Sonia ou Susy – dont les prénoms commencent par la lettre « S » comme le fait remarquer la sinistre Mademoiselle Tanner, comme Snake ou Serpent – elles ne peuvent s’empêcher d’investir le territoire des monstres. Au risque de leur vie bien sûr, comme si le fait de ne pas connaître les dessous du mystère était finalement bien pire que la mort. Pat est arrivée à s’extraire de l’académie de danse et de ses maléfices, parce qu’elle en a percer le mystère, mais elle retombe dans le même piège dont elle voulait s’éloigner. 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    Une jeune fille s’est sauvé en courant de l’académie de danse 

    Suzy cherche donc sa voie, et en réalité elle cherche à assouvir ses pulsions sexuelles. Le danseur Mark est charmé, mais, bien qu’il soit joli garçon, elle le dédaigne presqu’ouvertement, elle préfère s’en aller voir du côté des hommes de science, un médecin psychiatre, le docteur Mandel, qui se détourne rapidement d’elle, puis le vieux docteur Millius qui, bien que psychiatre, prend au sérieux les histoires de sorcières, à la manière d’un bon grand-père qui aime bien raconter des histoires cauchemardesques à sa petite fille. Dans cette quête d’une vérité qui existerait au-delà des apparences, Susy cherche à achever son adolescence. Elle est un caractère un peu androgyne, elle n’a pas de seins, preuve qu’elle n’est pas tout à fait finie. Elle est également tout le temps étonnée, ouvre de grands yeux sur les méandres tortueuses de l’âme humaine, et quand la réalité est trop forte à affronter, elle l’évite en s’endormant. Comme très souvent chez Argento le thème sous-jacent est celui de la mère abusive. Cette mère est ici incarnée, non pas dans une personnalité criminelle unique dont on explique les motivations par un traumatisme plus ou moins ancien, mais par la soif du mal. Cette figure maternelle se retrouve aussi bien dans l’autoritaire Mademoiselle Tanner, que dans la douceur apparente et compréhensive de Madame Blanc, ou encore dans les figures grotesques des servantes maflues. Quand les larves qui tombent du grenier obligent les filles à organiser le rez-de-chaussée comme un dortoir sous la surveillance des maitresses de l’académie, elles reconstituent le ventre de la mère, comme si en s’y réfugiant, elles allaient pouvoir échapper à la malédiction de l’Académie de danse. Mais cette figure maternelle s’incarne dans celle des sorcières qui ne se nourrissent que du mal qu’elles peuvent réaliser. 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    Pat a été cruellement assassinée et pendue 

    En dehors des personnages multiples de la mère maléfique, Argento retrouve des figures qu’il avait déjà plus ou moins ébauchées antérieurement. A l’évidence, tandis que la vraie police est à peine entrevue, malgré la multitude de crimes et de disparitions qui agitent l’Académie de danse, Suzy est devenue en quelque sorte le détective chargé de découvrir la vérité. Et justement le fait que ce soit une quasi-enfant qui se lance dans cette aventure finit par mettre en évidence ce qui est à la base du métier de détective privé, l’attrait d’une vérité dérangeante qui donne le vertige et dans laquelle on se perd. C’est cette volonté qui lui permet de dépasser la peur. Ce faisant elle a cette capacité de passer entre deux mondes, celui d’une réalité banale et matérielle, peut-être même ennuyeuse et celui des forces du mal qui sont enfouies au fond des méandres de l’esprit. On va retrouver également le personnage de l’aveugle qui bien entendu ne voit pas avec ses yeux mais qui découvre autour de lui une force diabolique qui en veut à son existence. Egalement Argento met en scène indirectement une de ses obsessions latente, celle de l’homosexualité. Celle-ci est toujours présente dans ses films, que ce soit ici dans la promiscuité entre les filles ou encore ces danseurs allemands qui dansent en petite culotte de cuir ! 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    Suzy arrive à l’académie de danse où un aveugle l’a précédé 

    Plus encore que dans Profondo rosso, Suspiria est marqué par la couleur rouge. Si cette couleur envahissante dans laquelle baigne complètement l’Académie de danse, renvoie au sang et à la mort, elle renvoie aussi à deux autres réalités. D’abord ce rouge profond est celui des théâtres à l’italienne, et donc il vient que ce film ne doit pas être pris au sérieux, mais compris comme un simple décor, une forme extérieure à la vraie vie. Quand Suzy arpente les couloirs vides de l’académie, c’est comme si elle entrait dans un théâtre pour prendre sa place et tenir un rôle dans une pièce écrite par quelqu’un d’autre. Cet aspect est souligné encore par le fait que Suzy se retrouve seule dans ce décor, les autres filles et Madame Blanc et Mademoiselle Tanner sont toutes ensemble dans un autre théâtre. Elles ont changé de décor ! Et puis le sang dans lequel semble baigner tout le film fait penser au sang des premières menstruations d’une enfant qui devient femme. C’est bien du douloureux passage à l’âge adulte dont il s’agit. On retrouvera cette idée plusieurs fois, notamment dans le film américain Still of the night de Robert Benton, tourné en 1982. 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    L’Académie est vide 

    Bien qu’il soit tout aussi important, le jeu sur les couleurs est peut-être plus abstrait que dans les autres films de Dario Argento, mais sans doute moins unitaire que dans ses précédents films, comme si l’histoire elle-même l’obligeait à user d’une palette plus large. Nous retrouvons toujours la même idée des couleurs insaturées qui sont opposées à des couleurs plus ternes, celles des immeubles ou des statues, comme si les couleurs fortes représentaient la vie. Quand Suzy arrive devant l’Académie de danse qui se refuse à elle en lui refermant la porte au nez, on a droit tout de suite après à la vision d’immeubles ternes et bien alignés. Quand le pianiste aveugle Daniel sort du café bruyant et coloré où des hommes dansent entre eux, il se retrouve sur une place vide, symbole d’une solitude marquée par des monuments grisâtres à la romaine, alors que nous sommes censés être à Fribourg. Suzy descend dans les sous-sols de l’académie, et au fur et à mesure qu’elle parcourt ce labyrinthe, les couleurs deviennent moins vives, passant par palier du rouge sanglant au rose, puis au beige et au jaune pâle. 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    Madame Blanc tente d’expliquer les étranges évènements de la nuit 

    Le traitement des couleurs n’est pas toujours très réussi. Certes c’est une très bonne idée d’utiliser les bleutés qui ressemblent à la couleur dont on usait au temps du cinéma muet pour donner une sorte de coloration, ça rappelle un peu les vieux films de vampires. On rerouve ce même bleu dans la scène qui se passe à la piscine, l’eau semble laver les péchés mais sa teinte bleutée lui donne une apparence de froideur qui renforce cette idée que le cinéma d’Argento est bien un cinéma des sensations. Mais l’usage du vert qui est emprunté au Hitchcock de Vertigo, et qui est censé nous montrer le passage entre le rêve et la réalité, n’est pas du meilleur effet. C’est un des derniers films tournés en technicolor qui avait cette capacité de magnifier les couleurs primaires, mais aussi les verts lumineux. 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    Miss Tanner accuse le chien de l’aveugle 

    L’ensemble est tourné en cinémascope, ce qui est habituel chez Argento, mais cela ne l’empêche pourtant pas d’aborder les rapports qui dans l’espace peuvent exister entre l’horizontalité du récit et sa verticalité. On le voit tout de suite quand Suzy arrive au tout début du film et sous la pluie battante devant l’Académie de danse. L’immeuble rouge et écrasant l’oblige à lever les yeux. Quelques plans plus tard, après avoir suivi la fuite de Pat, celle-ci est sauvagement assassinée, et sa pendaison va mettre en scène l’immeuble où elle meurt dans toute sa profondeur verticale. Ce qui renforce cette idée générale selon laquelle tout dépend du point de vue auquel on se place. 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    Dans un bar où on boit de la bière, les hommes dansent entre eux 

    Bien entendu l’idée de solitude est très présente, que ce soit le malheureux pianiste aveugle qui se retrouve piégé au milieu d’une place ou Suzy elle-même qui est incapable de comprendre le lourd secret que Sonia porte en elle. C’est une plongée dans un milieu hostile. Cette hostilité prendra la forme de ces larves tombées du plafond, et qui probablement proviennent de la décomposition d’un cadavre dans le grenier. Mais le milieu des gens ordinaires, représenté par les deux psychiatres, n’est guère plus rassurant, le premier s’en moque presqu’ouvertement, le second l’angoisse en lui parlant du mal qui se cache dans les redents de la société moderne, défiant l’usure du temps. L’idée d’incommunicabilité, si chère à Antonioni, n’est pas très loin. 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    L’aveugle et son chien tentent de rentrer chez eux 

    Cet univers de terreur est marqué de signes, par exemple quand vers la fin Suzy rencontre malencontreusement l’oiseau au plumage de cristal comme une citation du premier long métrage réalisé par Argento. Mais d’autres signes enferment le secret et le secret ne peut pas être découvert sans se donner beaucoup de mal. Il faudrait avoir le temps d’examiner tous les indices semés le long de cette histoire pour anticiper ce vers quoi Argento nous amène. Les iris ont la couleur bleue presque nuiteuse, ils sont associés par exemple à l’idée de secret et ils expliquent le passage d’un monde à un autre, d’une vérité à une autre en prenant la place d’une poignée de porte. les sorcières en réalité ont défié le temps, et elles existent dans les plis de la vie moderne qui avait cru les avoir chassées pour toujours. 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    Suzy n’obtient pas de réponse à ses interrogations 

    Le film est relativement court pour du Argento, ce qui veut dire que le montage est plutôt resserré et le rythme très soutenu. Le but est de donner une sensation de vertige, comme Alice qui est précipitée dans un puits sans fond. Les références nombreuses à Escher renforcent cette idée de déréalisation, en effet cet artiste célèbre avait cette habitude de dessiner très sérieusement des formes, des escaliers notamment, qui ne pouvait exister, mais qui pourtant donnait l’idée d’un mouvement infini. L’Académie de danse est située dans Escher strasse, ce qui est plus qu’un clin d’œil. Je n’ai pas dit grand-chose des meurtres qui parsèment cette histoire, ils sont totalement sanglants et violents, bien plus que ce que nous avons vu dans les précédents films d’Argento. Ils sont vifs et assez brefs, sauf la mise à mort de Sonia au milieu des rouleaux de fil de fer qui est précédée d’une longue fuite quand elle tente de fuir verticalement pour atteindre les toits. Le sang est d’un rouge très vif qui d’ailleurs ne correspond pas du tout à la couleur du sang réel qui est plus sombre. On peut aussi reprocher à Argento d’appuyer plus que nécessaire sur la façon dont le chien déchiquette la gorge du pianiste aveugle, mais c’est sans doute la loi du genre qui en fait un film d’horreur. De même la façon dont Suzy détruit la sorcière représentée plus ou moins bien par un halo est un peu légère et insuffisante. 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    Sonia a peur et s’enfuit de la chambre 

    L’interprétation est surtout dominée par Jessica Harper qui prête son physique enfantin à Suzy. Ce n’est pas une actrice qui possède beaucoup de finesse de jeu, mais son physique parle pour elle-même suffisamment. Derrière on remarque surtout deux gloires du cinéma des années quarante et cinquante. Alida Vali dans le rôle de Mademoiselle Tanner est tout à fait excellente, mais c’est son habitude, et puis le petit rôle de Joan Bennett, égérie un temps de Fritz Lang, est très bon, puisqu’elle passe d’une forme d’empathie envers ses jeunes danseuses, à un déchainement de haine qui la défigure. La domesticité, les femmes de charge, maflues et inquiétante, ou le massif Pavlo donnent une allure grotesque à l’ensemble. 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    Suzy suit la piste décrite par Sonia 

    Bien que je comprenne parfaitement le parti pris d’Argento pour la musique des Goblin, je ne peux pas m’empêcher de la trouver très laide, agressive, fatigante pour le spectateur, appuyant un peu trop les moments dramatiques, comme si un contrepoint plus doux n’aurait pas été plus efficace. Ce sera un très gros succès public qui forcera finalement la critique, y compris la critique française à prendre enfin en considération le travail du réalisateur. C’est du reste le meilleur succès public d’Argento en France et aussi aux Etats-Unis. C’est à partir de ce sommet que sa gloire va commencer à décliner auprès du public, mais qu’elle va se développer auprès de la critique ! En tous les cas, et malgré quelques critiques qu’on peut faire à son endroit, c’est un film très riche et très original dans cette manière de recycler des thèmes anciens dans une vision moderne. 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    Armée de son couteau, elle va se défendre contre les démons 

    Suspiria, Dario Argento, 1977

    L’académie de danse sera détruite avec ses monstres

      

    « En librairie le 3 novembre 2022Inferno, Dario Argento, 1980 »
    Partager via Gmail

    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :