• Guépier pour trois abeilles, The honey pot, Joseph L. Mankiewicz, 1967

     Guépier pour trois abeilles, The honey pot, Joseph L. Mankiewicz, 1967

    Avec ce nouvel opus Mankiewicz tente de se sortir de la malédiction de Cleopatra. Ce dernier film l’avait épuisé, non seulement à cause de la longueur interminable du tournage, des problèmes avec les producteurs mais aussi de son manque de succès commercial et critique – même si on avance que sur la durée Cleopatra a finalement rapporter de l’argent. Depuis Julius Caesar il allait de désillusion en désillusion. The barefoot contessa qui est aujourd’hui reconnu comme un de ses chefs d’œuvre n’avait pas eu le succès public escompté. Dans les années soixante, il était clairement sur la pente déclinante, au moins aux yeux de la nouvelle génération de producteurs. Après Five fingers, seul Suddenly last summer a été un franc succès. Guys & dolls a bu le bouillon, tout comme l’adaptation du roman de Graham Greene, The quiet american. Il pense alors à abandonner le cinéma, se tourner vers le théâtre, mais même là il ne trouve pas sa place. Trop cinématographique pour le théâtre, trop théâtral pour le cinéma, c’est dans ce contexte difficile qu’il va entamer le tournage de The honey pot. C’est un scénario plus ou moins original de Mankiewicz mais dont le principe doit beaucoup au roman de Thomas Sterling[1], The evil of the day, un roman policier à énigme très sophistiqué parce qu’il s’inspire dans sa première partie de la pièce de Ben Jonson, Volpone, pièce emblématique du théâtre élisabéthain[2]. Le roman avait été un énorme succès de librairie au début des années cinquante, et sans doute Mankiewicz pensait se mettre à l’abri en portant à l’écran une histoire bien ficelée avec des rebondissements multiples. C’est très certainement le film de Mankiewicz le plus bavard, et qui se passe quasiment dans un lieu unique. Bien qu’il y ait peu de décors et peu de personnages, le tournage dura très longtemps et fut émaillé d’incidents divers et variés, le chef opérateur décéda, et Susan Hayward dut se préoccuper de son mari mourant[3]. Mankiewicz n‘avait plus guère confiance en lui, il était, selon les différents témoignages très anxieux et irritable sur le tournage.  

    Guépier pour trois abeilles, The honey pot, Joseph L. Mankiewicz, 1967 

    Après avoir assisté à une représentation de Volpone dont il était le seul spectateur, Cecil Fox qui habite un palais à Venise, se décide à engager l’acteur raté, William McFly pour l’aider, dit-il, à jouer une farce à trois de ses anciennes maîtresses. Il va leur faire croire qu’il est mourant pour voir comment elles réagiront, puis il leur révélera la supercherie. Il y a là la princesse Dominique, Merle McGill et la célèbre actrice Mrs Sheridan qui est venue avec son infirmière Sarah Watkins. C’est McFly qui va régler le ballet et les introduire auprès de Fox qui joue les malades. La princesse Dominique qui en réalité est ruinée, est venue présenter ses hommages en offrant à Cecil Fox un sablier luxueux au travers duquel s’écoule une poussière d’or. Le soi-disant mourant la moque, il prétend même abuser d’elle, ce à quoi elle semble consentir. Mais ils sont interrompus par McFly. Tandis que Cecil Fox se repose, les trois femmes commencent à se disputer leurs droits sur Cecil Fox et sa fortune. Mrs Sheridan révèle alors qu’elle est légalement mariée avec lui. Ce qui laisse perplexe Merle et Dominique. C’est ensuite Merle qui se présente à Fox pour lui offrir une autre horloge de prix qui donne les heures d’un peu toutes les parties du monde. Mrs Sheridan intervient en prétendant faire enlever par des infirmiers le mourant pour l’amener à l’hôpital. Seule la présence d’esprit de McFly l’en empêche. Le soir, McFly emmène Sarah Watkins faire un tour dans Venise et l’entraîne dans un café où, tandis qu’il est parti téléphoner, elle s’endort. Lorsqu’ils rentrent au palais, Sarah doit porter ses somnifères à Mrs Sheridan. Mais celle-ci est morte. L’inspecteur Rizzi va mener l’enquête, bien qu’il semble qu’il s’agisse d’un suicide. Sarah commence à soupçonner McFly non seulement parce qu’il a une attitude louche dans la maison, mais aussi parce qu’il s’était absenté tandis qu’elle s’était assoupie au téléphone. Mais elle va aller de surprise en surprise quand elle va découvrir que Cecil Fox se promène dans le jardin, en pleine forme. Celui-ci lui explique alors qu’il s’agissait d’une farce qui a mal tourné. Quelques temps après c’est Cecil Fox qui meurt lui aussi. L’enquête repart sur des nouvelles bases. Rizzi découvre alors que Dominique et merle étaient toutes les deux ruinées et qu’elles auraient pu tuer Fox pour s’emparer de sa fortune. Mais Sarah va dénoncer McFly, avançant qu’elle possède les preuves qu’il est bien un criminel. Il aurait pu en effet mettre son propre nom sur le testament. Sauf qu’en réalité Fox était lui aussi ruiné, que son palais vénitien était hypothéqué et que les meubles luxueux de sa demeure avaient été seulement loués à des studios de cinéma. On comprend ainsi que Cecil Fox avait assassiné Mrs Sheridan en passant par le monte-plat, justement pour s’approprier sa fortune. C’est la seule de ses trois femmes qui était vraiment riche. McFly explique qu’il s’était renseigné lui-même sur la fortune de tous les protagonistes, et qu’en outre il n’avait même pas été payé. L’affaire étant résolue, Sarah va prétendre conserver pour elle-même le testament de Cecil Fox sur lequel il n’y avait aucun nom inscrit. Elle fait mettre le sien. Une fois le papier signé, Rizzi va expliquer qu’ainsi elle va devenir très riche puisque Cecil devait hériter de la fortune de Mrs Sheridan et donc l’héritier de Fox héritera du même coup de celle-ci ! McFly est outré de tant de fourberie, mais il partira à la suite de Sarah, sans doute pour se marier avec elle. 

    Guépier pour trois abeilles, The honey pot, Joseph L. Mankiewicz, 1967 

    Cecil Fox engage William McFly 

    Le scénario pose de nombreux problèmes. Le premier est qu’on ne comprend pas du tout pourquoi Fox après s’être donné autant de mal pour récupérer la fortune de Mrs Sheridan, se suicide. Le second point est que Rizzi et McFly laisse faire Sarah qui s’empare par ricochet de la fortune de Mrs Sheridan. Ça ne tient pas debout ne serait-ce que parce que McFly est sensé être malin et féru de droit criminel. Il y a donc une question de logique qui est gênante. Le spectateur veut bien être manipulé, mais in fine, il veut comprendre. L’histoire est saturée de dialogues « brillants », tellement brillants que ça finit par tourner en rond et que dans la volonté d’humilier tout le monde, Cecil Fox lasse par ses répétitions. Il y a donc un problème de mécanique dramatique que les dialogues n’arrivent pas à étouffer. L’idée de marier Volpone à une intrigue criminelle, idée qu’on trouve chez Sterling d’ailleurs, amène Mankiewicz à assurer une continuité entre le théâtre élisabéthain et le roman à énigme anglais. C’est le point le plus original me semble-t-il, car cela fait accéder indirectement cette forme de littérature à une forme de reconnaissance comme un fait culturel de première importance. Derrière cette intrigue rapidement éventée, il y a une métaphysique du temps qui sera symbolisée par la surabondance des horloges. Les trois femmes offrent en effet le même présent. Mais Fox va en tirer une sorte de morale : le temps n’est rien dans sa quantité, mais il est tout dans sa qualité. Il vaut mieux vivre cinquante années pleinement que cent ans petitement et à l’économie. 

    Guépier pour trois abeilles, The honey pot, Joseph L. Mankiewicz, 1967 

    Dominique offre un cadeau somptueux à Cecil Fox 

    Cecil Fox s’amuse donc des manipulations qu’il met en scène, sans but, avec comme seul objectif un jeu de l’esprit et du hasard. On retrouvera cette même idée dans Sleuth, l’ultime film de Mankiewicz, avec les mêmes symboles liés au temps qui passe. L’idée de jeu est souvent très présente dans la filmographie de Mankiewicz, mais ici comme ensuite dans Sleuth elle sera dominante. Cela permet d’introduire l’idée du temps qui passe. Si Venise est le cadre de cette fable, c’est parce qu’elle est un vestige du passé qui menace de s’enfoncer dans les eaux. Cecil Fox dira qu’il est un homme du XVIème siècle. Mais en réalité c’est tout aussi faux car il ne peut jouer sa partition que si celle-ci se rapporte au XXème siècle ! Le temps qui passe ne revient plus. En manipulant les être humains qui l’entourent, Fox est incapable de manipuler le temps, et c’est bien ce qui le conduira à briser les horloges que les trois femmes lui ont offertes. Il danse d’ailleurs bien maladroitement sur La ronde des heures, la musique lancinante d’Amilcare Ponchielli. Est-ce cette impuissance qui le conduit au suicide ? Rien ne le dit. Dans cette fable à tiroir, tout le monde manipule tout le monde, et tout le monde se trompe. Cecil Fox croit manipuler McFly, mais ce n’est pas le cas, celui-ci se méfie, cependant McFly ne se méfie pas assez de Sarah. Celle-ci se croit plus maline que les autres, elle triche sur les médicaments de Mrs Sheridan, mais sa naïveté la conduit bêtement à croire que McFly est coupable et elle s’empresse de le dénoncer. La seule dont la sincérité ne fait aucun doute est Mrs Sheridan puisqu’en effet elle ne dépend en rien de la fortune hypothétique de Fox, et elle le dit ! 

    Guépier pour trois abeilles, The honey pot, Joseph L. Mankiewicz, 1967

    Dans un café McFly et Sarah flirtent au son des violons 

    Fox est un homme solitaire qui se penche sur son passé et donc sur ses femmes. On peut se poser la question de savoir pourquoi il s’applique à les humilier toutes les trois. Il n’a pas en effet besoin de ça pour arriver à son but qui est de mettre la main sur la fortune de Mrs Sheridan. En vérité cette attitude est un constat d’échec. Ces trois femmes sont la preuve matérielle qu’il est lui-même un raté, sa déconfiture financière n’étant que le reflet de sa déconfiture morale. Solitaire, il ne vit qu’avec les objets qui l’entourent, et son rêve un peu ridicule de devenir un danseur. Ces objets sont déjà en fait son tombeau, et s’il vit couché une grande partie du film – comme le Ray Biddle de No way out ! – c’est parce qu’il est déjà un peu mort, allongé dans son cercueil à la manière de Bela Lugosi qui faisait de même, revêtu de son costume de Dracula. Il va de déception en déception, y compris avec McFly quand il apprend que celui-ci triche aux cartes pour le laisser gagner ! Ce qui veut dire qu’il ne peut pas manipuler son secrétaire-régisseur comme il le voudrait. Fox comme McFly sont le portrait en creux de Mankiewicz lui-même, capables de créer des formes, ils sont dévorés par elles-mêmes. 

    Guépier pour trois abeilles, The honey pot, Joseph L. Mankiewicz, 1967

    Le cadavre de Mrs Sheridan a été enlevé, l’inspecteur Rizzi enquête 

    C’est une sorte de film choral ou chaque protagoniste représente un aspect finalement bien peu reluisant du genre humain. Chacun se croit et se veut différent de ce qu’il est, c’est pourquoi ils sont tours en représentation permanente. Ils n’existent que par leurs bavardages incessants. Même le policier Rizzi qui fuit sa femme et ses filles qui regardent un épisode de Perry Mason à la télévision sans lui adresser la parole. A ce jeu, c’est finalement la sinistre et pâle Sarah qui se révélera la plus fourbe. Contrairement aux apparences, Fox n’est pas le personnage principal. La première partie est dominée par McFly qui met en place un dispositif destiné à le protéger des pièges tendus par Fox, et dans la deuxième partie, c’est bien Sarah qui mène la danse. C’est peut-être cette dispersion qui nuit à la continuité du film et qui en explique son échec. Mankiewicz utilise des artifices, par exemple Cecil Fox en spectateur de la pièce de Ben Johnson, non seulement inique la source de l’intrigue, mais en outre il introduit un élément de distanciation avec le spectateur. Pascal Mérigeau[4] rappelle qu’à l’origine Mankiewicz voulait en rajouter dans ce sens en introduisant des scènes oniriques représentant le passé de Fox avec ses trois femmes, mais aussi des cartons qui constitueraient sous la forme de faux mémos de producteurs, un commentaire supplémentaire. Car cette intrigue policière au demeurant assez banale, c’est aussi un commentaire de la pièce de Ben Jonson. On rentre ainsi dans une mise en abime des relations antagonistes de ces gens qui se retrouvent dans un endroit finalement confiné. Commentaire pour commentaire, Mankiewicz en rajoutera avec l’introduction d’une voix off, celle de Fox venant d’outre-tombe, qui commentera la fin de l’histoire. Notez que les noms de protagonistes sont choisis en fonction des références à Volpone. Fox c’est le renard en anglais, et volpone c’est le renard en italien. Le rapport entre McFly et Mosca est exactement le même. 

    Guépier pour trois abeilles, The honey pot, Joseph L. Mankiewicz, 1967

    Dans les couloirs du palais Sarah surprend les allées-venues de McFly 

    Tout cela donne une sorte de pièce de théâtre filmée qui parfois devient un peu pénible, surtout quand on revoit le film et qu’on connait par avance les rebondissements qui suivront. Tous les efforts de Mankiewicz pour rendre la mise en scène plus fluide, plus cinématographique nous apparaissent vains. Même les scènes qui pourraient nous faire voir Venise comme le lieu de l’intrigue, les lagunes, le café où se réfugient McFly et Sarah, et la place Saint-Marc sont filmées platement. On comprend bien que Mankiewicz ne veut pas donner dans une vision touristique de Venise, mais ce n’est pas une raison pour étouffer complètement l’espace qui enserre le palais. Cette vision claustrophobique n’apporte finalement pas grand-chose à l’esthétique du film, au contraire, elle la prive de cette vision passéiste et mélancolique qu’elle aurait pu avoir. Après tout, les canaux qui enserrent le palais sont aussi une forme d’isolement ou de prison pour Cecil Fox et son palais. 

    Guépier pour trois abeilles, The honey pot, Joseph L. Mankiewicz, 1967

    Dans le jardin Sarah rencontre Cecil Fox en pleine forme 

    Malgré un alignement de noms prestigieux, la distribution pose un certain nombre de problèmes. D’abord Rex Harrison qui ne s’est pas très bien entendu avec Mankiewicz sur ce film alors qu’au départ il s’enthousiasmait de retrouver le réalisateur d’Escape. Il est ici un peu absent malgré quelques séquences plus enlevées. Alors qu’il devrait être le Deus ex machina de cette fable, il reste étrangement passif. Cliff Robertson, excellent acteur, est McFly. C’est de loin lui le meilleur de cette troupe, il est en effet à la fois lucide et inquiétant, manipulateur et finalement contre toute attente le plus honnête. L’erreur fondamentale est d’avoir choisi Maggie Smith pour le rôle de Sarah. Cette très britannique actrice n’y est pour rien, elle est incontestablement une bonne actrice. Mais elle a un physique impossible, et on a du mal à croire que McFly puisse tomber amoureux d’elle. Elle raide et engoncée dans son rôle, et finalement sans humour. A l’origine, c’est Rachel Roberts l’épouse à cette époque de Rex Harrison qui devait tenir ce rôle. Les autres acteurs ont des rôles moins importants. Susan Hayward, alors sur le déclin, est Mrs Sheridan, elle est, comme à son ordinaire, excellente, mais elle disparait assez rapidement. Capucine tient le rôle de Dominique, la princesse. Elle en a le maintien hautain. Il y a aussi Edie Adams dans le rôle de Merle McGill, qui est bien, mais sans plus. Le dernier c’est Adolfo Celli dans le rôle de l’inspecteur Rizzi. Il a des gestes à la Columbo dans sa manière de poser des questions en relevant le doigt. On l’a comparé à Perry Mason et à Sherlock Hommes, mais il est plus proche de Columbo aussi bien par sa naïveté feinte que par le détachement qu’il manifeste à l’endroit de sa famille. 

    Guépier pour trois abeilles, The honey pot, Joseph L. Mankiewicz, 1967

    McFly est outré par la fourberie de Sarah 

    Le film sortit dans une grande indifférence, le public le bouda, sans doute pour ses lacunes scénaristiques, mais une partie de la critique, notamment en France, le salua comme un exercice de style « brillant ». Ce qui au fond ne passe pas c’est cette accumulation de références culturelles et symboliques qui noient finalement l’ensemble. Mankiewicz était sans doute conscient de ce ratage douloureux. Il avancera par la suite que c’était un peu de la faute des producteurs qui lui avaient imposé des coupes importantes. Mais malgré son humour lourdingue et ses dialogues « brillants », ce film a une importance décisive dans la connaissance de Mankiewicz et de son œuvre. Et après tout, si le film laisse un sentiment de creux, on ne s’ennuie pas tout à fait en le regardant.



    [1] En France Thomas Sterling est aussi connu pour Défense de sortir – The house without the door – publié aux Presses de la cité en 1950 dans la collection Mystère et qui déjà traitait de la richesse, de la solitude et des objets qui l’entourent. Il y était aussi question du temps qui passe.

    [2] Notez que Volpone fut porté à l’écran en 1941 par Maurice Tourneur avec Louis Jouvet dans le rôle de Mosca et Harry Baur dans celui de Volpone.

    [3] Pascale Mérigeau, Mankiewicz, Denoël, 1993

    [4] Mankiewicz, Denoël, 1993

    « L’affaire Cicéron, Five fingers, Joseph L. Mankiewicz, 1952Le reptile, There was a crooked man, Joseph L. Mankiewicz, 1970 »
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  • Commentaires

    1
    Lucjs
    Dimanche 19 Juillet 2020 à 09:52

    Il me semble que Fox se suicide parce qu'il a compris qu'il était démasqué par les pièces de monnaie dont lui a parlé Sarah ; en revanche, il m'étonnerait qu'un assassin puisse hériter de sa victime ; si Fox ne peut pas hériter de Mrs Sheridan, Sarah n'aura finalement rien non plus...

     

    2
    Dimanche 19 Juillet 2020 à 10:26

    Vous avez tout à fait raison sur le premier point. En revanche, le second point est plus obscur car si Fox est mort, les poursuites contre lui sont éteintes. mais je ne crois pas qu'on doive chercher une vraisemblance judiciaire !

    3
    Lucjs
    Dimanche 19 Juillet 2020 à 16:00

    Vous avez sans doute raison : Fox n'ayant pas été jugé il ne serait dès lors pas, juridiquement, l'assassin et pourrait donc hériter de sa victime...

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